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Portraits: Otaku, cosplayers... :p

 
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Ayato
Maistar Otome


Inscrit le: 27 Mai 2006
Messages: 1203

MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2006 12:21 am    Sujet du message: Portraits: Otaku, cosplayers... :p Répondre en citant

Bon, je précise d'abord que tout ce qui suit est à prendre au second degré Laughing
Mais vu le ton, vaut mieux que vous ne soyez pas dans les catégories données Razz

Ce sont donc des stéréotypes des différentes "castes", que j'ai trouvées sur le site "jpoptrash"...

J'adore le ton, donc je vous en fait profiter Smile

Je ne mets que ceux qui collent un peu au manga. Smile

La fan de Yaoi:

Le yaoi est un courant mineur du manga mais que leurs fans (féminines et hétérosexuelles à 95%, le reste étant composé de gays masculins honteux les lisant en cachette) essayent de faire passer pour majeur, un peu comme le rock visuel en Jpop… Ces mangas ne tournent qu’autour d’une seule chose : l’homosexualité. Les histoires ne sont que des prétextes pour dessiner des partouzes mettant en scène des personnages d’anime/manga du même sexe ou des artistes célèbres. Pour ces derniers, ça remplace les infos privées que les fanatiques n’ont pas.
Pour occuper ses looooooongues journées entre deux cours qui la mèneront à l’ANPE, la fan de yaoi en dessine elle-même. Enfin, le mot « dessiner » est à prendre au dernier degré ici car tous ces pauvres tâcherons adeptes du fan art, mais se prenant tout de même pour des génies parce qu’ils mettent en couleur leurs croûtes sous Photoshop, ne savent que recopier les cases de leurs dessinateurs favoris, Kurumada ou Clamp en tête ; des mangakas qui, eux-mêmes, n’ont jamais su dessiner correctement…
Plus large que haute, avec de grosses lunettes, s’habillant mal, le grouin et le front luisants, vivant le plus souvent dans une ferme plantée au fond du cul de la province française, la fan de yaoi donne ses lettres de noblesse au terme de « loseuse ». Elle ressemble beaucoup aux gothiques me direz-vous. Oui, mais il faut savoir que les deux milieux se fréquentent assidûment. Qui se ressemble s’assemble. Certaines cumulent même le double handicap « gothique fan de yaoi » à la fois. Pas de pot...
Notre grosse vilaine n’a pas d’amis véritables. Ses seuls compagnons fidèles sont ses petits dessins qu’elle scotche fièrement sur les murs en crépi de sa chambre pour que tout le monde les voit, mais comme personne ne vient jamais lui rendre visite... Elle adore gribouiller, avec de nombreuses erreurs de perspective et d’anatomie, ce qui restera toujours la marque de fabrique des mangas et de leurs élèves, des torses imberbes de mecs truffés d’abdos, des culs masculins dilatés, des bites surdimensionnées dressées vers le ciel, des fellations entre hommes ruisselantes de sperme etc. Ça l’excite. Du véritable touche-pipi avec la main humide ! En fait, elle couche là sur son papier-machine tous ses fantasmes nés de sa frustration.
Comment fait-elle ? Elle ne va pas dessiner tout ça de mémoire puisqu’elle n’a jamais eu de mec. Même un baiser, elle ne sait pas ce que c’est. A part son père ou son petit frère, elle n’a jamais réellement vu de messieurs tous nus. Alors elle va au plus pratique : elle pioche dans ses mangas yaoi favoris achetés par VPC. Voilà pourquoi les scènes de fesses de ces bouquins se ressemblent toutes !
Elle se croit tolérante et ouverte d’esprit en disant « comprendre » les homosexuels alors qu’elle en a jamais rencontré de sa vie. Les gays n’ont pas besoin de compréhension d’ailleurs, on n'est plus dans les années 50 et cela insinue une notion de pitié insupportable. Ils veulent juste qu’on arrête de penser que « gays = mecs qui s’enfilent » et « lesbiennes = nanas qui se broutent » vu que c’est ce que pense la majorité des hétéros lorsqu’ils en rencontrent. Les gays réclament surtout le droit à l’indifférence.
En réalité, les homos et leur cause, notre mongolienne s’en fout complètement. Le yaoi est simplement la meilleure solution qu’elle ait trouvé pour s’exciter à peu de frais en voyant encore plus de beaux mâles au cm². Comme toutes les personnes sortant peu, elle a du mal à réaliser que ça puisse se faire dans la vraie vie et se montre extrêmement réac devant la réalité. D’ailleurs, ses mangas sont exclusivement masculins, elle déteste ceux avec des lesbiennes qu’elle trouve immondes. Elle aime les homos mais uniquement lorsque ce sont des hommes et obligatoirement super mignons. Il faut que ça colle avec sa vision hétérosexuelle des choses. Ça rappelle ces blaireaux tannant leur copine pour faire un trio avec une seconde fille et les voir se tripoter pour le plus grand plaisir de leur seigneur et maître. Mais hors de question pour lui de rendre la politesse à sa nana avec un autre mec. Ça va pas non ? C’est pas un pédé lui !! La fan de yaoi est pareille, la même mentalité de gros con, le côté pauvre fille en plus.
Il y a de ça 15 ans en arrière, les paumées se frottaient l’oreiller en pensant très fort à Patrick Bruel ou Anthony Dupray. Maintenant, c’est en lisant des mangas yaoi avec « Gackt sama » se faisant casser le cul par le Dr. Slump…

Addendum: nous avons récemment découvert une autre catégorie, très proche du yaoi, et dont nous ne soupçonnions même pas l'existence tant elle est grotesque et hallucinante de connerie: le slash. Les amateurs de slash n'ont rien à voir avec des fans du guitariste des Guns N' Roses... Non, les « slasheurs » sont des gamins de 14 à 17 ans maximum, tous hétéros évidemment, dont les hormones fonctionnent un peu de trop et qui voient des pédés partout. Pour eux, deux mecs se promenant ensemble, ce ne sont pas des amis mais des gays et qui rentrent chez eux certainement pour s'enfiler... Pour évacuer de leurs cerveaux malades leurs fantasmes de collégiens découvrant le sexe, ils gribouillent, avec d'énormes fautes et dans un style improbable, des fan-fictions de cul totalement débiles mettant en scène leurs héros favoris, le plus souvent venant de chez Harry Potter, Naruto, Star Wars ou les personnages du Seigneur Des Anneaux. Vu leur niveau intellectuel, cela aurait été étonnant qu'ils écrivent une histoire torride entre Jean Valjean et Javert... Pauvre jeunesse ! Voyez à quoi ça mène de se faire chier toute la journée dans une chambre minable et d'être sans véritables amis. Et n'oubliez pas la superbe phrase d'un de ces prix Nobel prélevée sur un de leurs forums:

- En tout cas, je préfère être yaoiste que con! ...c'est moins génant!

Tu l'as dit bouffi!




Le cosplayer:

Le cosplayer est un monument à lui tout seul. Rarement la bêtise humaine et l'absence de dignité ne se sont autant distinguées qu'avec lui.
Souvenez-vous de vos Mardi-gras à la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crépon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journée en chantant les génériques de dessins animés à la mode dans la cour de l'école. C'était mignon tout plein. Et bien le cosplay, c'est la même chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face désormais acnéique des déguisés !
Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit débarquer depuis quelques années dans les salons dédiés aux « japoniaiseries » des armées entières d'épouvantails grimées avec les moyens du bord et prêtes à se donner en spectacle à l'aide d'une chorégraphie improbable mais qu'elles ne manqueront jamais de filmer en numérique pour la proposer ensuite, fièrement, sur un site dédié, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient là l'aspect primordial du cosplayer : être vu !
Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l'année. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, Noël en décembre… Chaque jour passé le rapproche un peu plus de celui où la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bénit, il chine à la recherche de tissu bon marché, découpe, scotche, colle, coud et répète devant son miroir.
Démarré au départ comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une véritable institution dans les salons et pris très au sérieux par ses fans les plus durs. C'est désormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n'en demandaient peut-être pas tant. Amusons-nous un instant à imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, où l'on fait entrer plus de personnes que les règles de sécurité ne l'autorisent juste pour faire plus de fric, et la tâche ingrate pour les parents que de devoir reconnaître à la morgue les corps carbonisés de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costards…
Mais entre ceux qui ne sont là que pour s'humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisés par Moltonel. On les voit, paradant à l'aide d'armures de Chevaliers du Zodiaque taillées dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prétention et d'imbécillité. Et ne parlons même pas de ces ersatz de filles moches aux cuisses flasques toutes piquetées de cellulite tremblotante, empaquetées tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censés représenter des costumes de « magical girls » et prêts à exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se réservent-elles pas pour d'autres salons, celui de l'agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c'est de l'art ! » Et du lard surtout…
Pour une large majorité de ces résidents permanents du pays des rêves, le cosplay sert surtout de thérapie grâce au transfert de personnalité. Costumés comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu'ils aimeraient tant être dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l'anonymat. Enfin ! ils ressemblent à ces héros de la télé qu'il visionnent toute la sainte journée. Ces cosplay sont de véritables soupapes pour évacuer le stress de gens sans personnalité se morfondant dans une vie minable et un complexe d'infériorité hors norme.
L'argumentation des fans de ces bals costumés pour adolescents attardés et restés bloquer dans une enfance insouciante et idéalisée est : « C'est pour délirer entre amis ! »... Drôle de délire quand même. Et drôles d'amis également. Ils ont beau dire qu'ils sont là uniquement pour amuser la galerie, c'est faux. Leur désir est avant tout d'être vu, de devenir l'attraction du moment le temps d'un après-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l'espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n'hésitant pas à revêtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n'est rien d'autre que de l'exhibitionnisme.
A bien regarder, le cosplayer n'a même pas besoin d'être ridiculisé ou traîné dans la boue, il s'en charge lui-même à chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de découvrir grâce à ces imbéciles qu'il y a toujours plus bête que soi ! Espérons qu'un jour le cosplayer comprenne que ses tenues grotesques et autres chorégraphies épileptiques font que l'on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achève.



L'otaku:

Véritable challenge pour tous psychiatres qui se respectent, l'otaku est une nouvelle forme d'autiste, avec une forte connotation sexuelle et fantasmatique, apparue avec la mode des mangas à la fin des 90's en France. Ils existent depuis de nombreuses années au Japon, pays jamais en retard en terme de cas sociaux.
L'otaku est âgé de 15 à 25 ans, voire plus dans les cas les plus désespérés, et est de sexe masculin à 95%. Dans la rue, rien ne le distingue de la masse, mais il est vrai qu'il sort très peu dans la rue... L'otaku est casanier jusqu'à l'obsession. Il restera cloîtré chez lui, dans son antre, véritable temple dédié au culte de son idole favorite. Notons que l'idole en elle-même peut tout aussi bien être une chanteuse (souvent très jeune), qu'un personnage féminin de manga ou d'animation nipponne. Il ne sortira de chez lui uniquement que pour les choses totalement indispensables, comme aller travailler ou en cours, ce dernier étant le plus courant car l'otaku est surtout étudiant vu sa moyenne d'âge. Il a compris que la fac était le meilleur endroit pour continuer au chaud sa glanderie quotidienne sans avoir les responsabilités de la vie active dont il se sait incapable. Il continuera le plus longtemps possible des études qui le mèneront à une carrière hasardeuse puisque lui-même ne sait pas quoi faire plus tard, à part traducteur ou dessinateur de manga…
Sa semaine se compose de trajets simples : maison-fac, fac-maison. Le week-end, visite dans de la famille proche, un cinéma, un resto jap et une balade de temps à autres dans un parc d'attractions où l'on paie cher pour rire et s'amuser grâce aux chorégraphies débilisantes de smicard déguisés en souris géante avec des bretelles... Une vie palpitante !
L'otaku-étudiant parasite ses parents en vivant sur leurs dos et leur sueur. Sa vie n'est faite que de loisirs. Peu importe de savoir s'il pourra, oui ou non, payer ses factures à la fin du mois ou remplir le frigo ; ce genre de truc ne le concerne pas, ses parents le font pour lui. La seule chose qui compte est de vampiriser assez d'argent pour pouvoir se payer le dernier DVD du moment. Et lorsqu'il est indépendant, ce qui est tout de même assez rare, tout son argent passe dans l'achat en quantité industrielle de support médias et autres bouquins made in Japan. Son appartement est une copie conforme de son ancienne chambre et il y règne sans partage. Il y est le maître absolu et quelle revanche éclatante pour lui qui n'est rien dans la vie courante ! Rien de mauvais ne peut lui arriver dans ce cocon protecteur, à part une panne de courant ou un incendie. Les rares fois où l'otaku quitte sa bulle, c'est pour aller au Japon, destination obligatoire désormais pour tous fans qui se respectent, pour une période de 15 jours à un mois. Grâce à l'argent de papa/maman, il y fait toutes les boutiques, assiste à un concert de son idole favorite, visite en compagnie d'une cinquantaine d'Américains en short des temples si typiquement japonais, va au karaoké, se paye un dessin original dédicacé par son mangaka favori et revient en croyant avoir tout compris de ce pays...
L'otaku collectionne. A défaut d'amis, il s'entoure d'objets. Il aime tenir à jour et exposer sa volumineuse liste de Cd, DVD et autres divx composée sous Excel, sauf sa liste de films de fesses qu'il ne vous donnera qu'après être vraiment devenu copain avec vous. Ce qui compte, c'est entasser le plus de choses possible ! C'est rassurant. Quand il ne peut se payer le DVD ou le Cd, il sélectionne avec grand soin la qualité d'encodage. Il lui faut le truc le plus gros, ça comble mieux. Donc, du .vob uniquement pour les clips et du mp3 en 320kbp/s ou du flac pour les Cd. Ses étagères sont pleines, ses disques durs sont pleins, sa vie et son cœur sont vides. Inapte à la vie dite « normale », l'otaku s'est recréé un univers entier. Il vit dans un rêve éveillé. Bien souvent, il est persuadé qu'il partira vivre définitivement au Japon où « tout est bien là-bas, pas comme ici ! », et qu'il y rencontrera enfin son idole de toujours, quand elle existe réellement. Il a toute les adresses pour cela. Les bureaux de la boîte de production, ceux de l'établissement où travaillent encore les parents de la belle, la maison de disque etc. Impossible qu'il la manque ! Il la séduira sans problème grâce à son côté « french lover » et voire plus si affinités. Amusant venant de lui qui n'a jamais pu avoir ne serait-ce qu'une seule relation, même superficielle, avec une personne du sexe opposé dans toute sa pauvre vie. Le simple fait de faire la bise à une fille, même moche, le convulse, alors une relation complète, tu parles...
L'otaku est une coquille vide, un légume, un loser plein pot, un être qui ne sert à rien. Ses organes à la rigueur, pour une transplantation en cas d'accident mortel... Il consomme, c'est tout. Il n'a aucune vie privée et encore moins sexuelle, à part tout seul, activité dans laquelle il excelle. D'ailleurs, les filles qu'il peut croiser ne l'intéressent pas vraiment, elles ne sont pas aussi belles que son idole. C'est que l'otaku est difficile en plus ! A force de regarder toute la journée des photos de chanteuses rendues plus ou moins sublimes grâce à Photoshop, toutes les autres filles « de la vie réelle » sont devenues moches pour lui. Sa vision de la femme est complètement faussée. A part chez les racailles, on rencontre rarement autant de masturbés de plus de 20 ans que chez les otakus.
Il n'a pas de véritables amis non plus ou juste virtuels de par son ordinateur : des personnes comme lui, en mieux ou en pire, mais qui ne risquent pas de lui apporter la contradiction, qu'il ne connaît que sous un pseudo grotesque dans une messagerie instantanée et qu'il ne rencontrera jamais en vrai.
Il est infoutu de vous parler d'un Cd de musique occidental vu qu'il n'écoute que de la Jpop, une exposition ou le dernier bouquin d'un écrivaillon français. Obsédé par les mangas et les animations, il mêle de manière compulsive les rares mots de japonais qu'il connaît à sa pauvre conversation qui ne tourne que sur le pays du soleil levant. Certaines filles de cette catégorie adorent mettre la particule japonaise « ne » en fin de chacune de leur phrase, donnant ainsi à son interlocuteur des envies irrésistibles d'avortement rétro-actif, sans parler de ces tics de sous-langage écrit employés par toutes bonnes abruties modernes tels que « hi hi hi » et l'insupportable « LOL » dans leurs blogs osant nous déballer jour après jour le néant de leur quotidien.
L'otaku montre le désœuvrement intellectuel, le vide intérieur et la misère sexuelle de certains individus de la jeune génération française actuelle, la tristement fameuse et si ridicule « génération Albator », même si le borgne de l'espace n'y est pour rien là-dedans et qu'il se passerait volontiers, je pense, de cette descendance trisomique. Pour éviter de le mêler à tout ça, on parlera plus de la génération qui a poussé devant le Club Dorothée ou Youpi ! L'école est finie, avec les dégâts neurologiques que l'on sait, et qui depuis moins de cinq ans envahie les facultés afin d'y apprendre la langue de Mishima mais pour quelques trimestres seulement, le temps de comprendre que, entre lire un manga de Dragon Ball Z en VO et apprendre 3000 kanjis de base, il y a de la marge.



Le fansubber:

Au détour de pérégrinations sur la toile, il n’est pas rare de tomber sur une nouvelle espèce qui, telle la perche du Nil, se reproduit à grande vitesse pour le plaisir de consommateurs toujours plus nombreux. Son nom : le « fansubber ». Penchons-nous sur le cas peu glorieux de ce phénomène. Ayant entre 15 et 25 ans (diviser le chiffre par 5 pour avoir l’âge mental), le fansubber est avant tout un « fan » (donc un amateur) qui s’est lancé dans le projet ambitieux de sous-titrer (« sub ») les nombreuses séries animées diffusées au Japon. Les éditeurs français, manquant de moyens, ne pouvant pas sortir toutes les séries, ou pas assez rapidement pour le fansubber, ce dernier s’engouffre dans cette brèche et profite de la démocratisation du haut-débit pour distribuer ses œuvres (appelées « releases ») sur Internet. Qu’importe que l’entreprise soit totalement illégale, le fansubber n’en a rien à carrer. Ce qu’il veut avant tout, c’est qu’on flatte son ego en venant télécharger « sa » production.
Mais où peut-on trouver ce Don Salluste des temps modernes ? Facile, il n’a qu’un seul lieu de vie, l’IRC. Protocole désuet, certes, mais qui lui permet une emprise totale sur son royaume. Son « channel » est en effet tout pour lui, il y règne en maître et peut se défouler comme bon lui semble pour pallier un complexe d’infériorité qui semble beaucoup lui peser. C’est aussi là qu’il a ses seuls (pseudo) amis. Quand on lit leurs discussions remplies de « lol » et autres « mdr », on pourrait croire que c’est en permanence la franche rigolade. Hélas ! On s’y fait plus chier qu’autre chose, chacun étalant l’affolante vacuité de sa vie. Mais pour le visiteur qui viendrait à s’aventurer sur les terres du fansubber, attention, zone protégée ! Le nouveau venu doit agir avec prudence et montrer patte blanche devant le maître (ou bien souvent les maîtres) des lieux. Et oui ! Bien que le fansubber sache pertinemment qu’on vient pour télécharger ses « releases », il n’est pas pour autant question qu’on vienne faire son « leecher » (comprendre : prendre sa vidéo et repartir sans piper mot). Non ! Il faut parler au fansubber, et avec courtoisie, sinon c’est direct la porte. Car le fansubber, en fier disciple de la Baronne de Rothschild, se fait le défenseur des bonnes manières.
Il est temps à présent de parler de ces fameuses vidéos produites par le fansubber. Il s’agit la plupart du temps d’animés sans aucun intérêt mais qu’il portera aux cieux puisque ça vient du Japon. En fait, pour ne pas se faire prendre de cours par les autres « teams », le fansubber saute sur tout ce qui est diffusé au Japon. De toute façon, ça n’ira jamais bien loin : le fansubber n’étant pas un stakhanoviste, après avoir sorti deux ou trois épisodes d’une série pour se faire mousser, il passera rapidement à une autre. Chez lui, tout n’est qu’apparence… comme pour les sous-titres de ses vidéos ! En effet, le fansubber a fait une recherche poussée sur les polices de caractères pour trouver la plus illisible possible, se croyant supérieur aux sous-titres professionnels en Arial si « communs » et si « laids ». Car le fansubber est un amateur d’art. Grâce à sa maîtrise de logiciels toujours plus perfectionnés, il fait maintenant des effets sur les sous-titres pour les rendre plus « vivants ». Pour nos yeux, ils sont surtout « illisibles ». Mais le fansubber s’en fout… Pour la traduction, le fansubber fait également des merveilles, car il est bilingue. Ou plutôt croit l’être. Car il ne parle pas japonais ! Il se contente le plus souvent de récupérer les vidéos sous-titrées par ses camarades américains qu’il essaye de traduire avec ses maigres bases d’anglais héritées du collège (le seul cycle qu’il ait terminé). Le résultat est bien entendu à mourir de rire… Mais gare à vous si vous venez le critiquer !
Cependant le fansubber se place désormais au-dessus de ces polémiques puériles : il vise désormais plus haut. Son travail mené avec tant de professionnalisme lui a tellement gonflé le melon qu’il veut devenir traducteur officiel pour des éditeurs français de dvd. Persuadé qu’il fait mieux qu’eux avec son niveau CP et ses effets typographiques qui rendent aveugle, il est prêt à leur donner des leçons. On pourrait légitimement penser que ce guignol se ferait refouler illico presto… Il n’en est rien ! Car certaines sociétés, prêtes à tout pour tailler dans les dépenses, n’hésitent plus à employer ces ados boutonneux à peine sortis du bac (quand ils l’ont eu) qu’on peut payer au lance-pierres. Une reconnaissance ultime pour le fansubber, qui va pouvoir faire la nique à ses petits copains qui continuent de traduire « pour la gloire ».
On reconnaît bien là le côté gamin du fansubber. A l’école, il se vantait d’avoir les plus belles billes, et croyait faire mourir de jalousie ses petits camarades avec ses bigarreaux schtroumpf ou lune. Bien des années plus tard, c’est toujours un sacré boulet.


Dernière édition par Ayato le Jeu Juil 13, 2006 1:45 pm; édité 1 fois
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Aldebaran
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2006 12:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore ce site, il y vont fort je me fend bien la poire dessus.

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" Je suis le marteau, je suis la main droite de mon empereur, l'instrument de sa volonté, le gantelet autour de son poing, la pointe de sa lance, le tranchant de son épée..."
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Ichikyo
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2006 8:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis juste marré sur Fansubbeur
Ca represente le coté de Chikuji
Team qui finalement se vante trop et qui se reflete sur toutes ses lignes
Surtout leurs Trad JAP-FR aussi foireuse soit t'elle Very Happy
Sinon pk Sarko en : Vous etes morts en 2007? XD
Pour la définition d'Otakus, ne t'inquiete pas, si des filles ressemblent a Winry, Shinai, Kesha, Kohei, Ninastar, Dark Satsuki, Kirika, Kuro, Moegi, Yuka, Yourie, la soeur de DarkEd, Kayane ou surtout la Présidente... Sois sur que y'aura des filles que je regarde et pas des idols^^;
Par contre j'ai vu que ca parle aussi de Yaoi? ItsukiXKyon? Smile

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Gohjiro
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2006 10:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

TOUT CE QUE DIT JPOTRASH EST VRAI Exclamation Exclamation

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Manges toi mes giga d'images et tais-toi ! C'est la rules des MP.
http://gohjiro.unblog.fr/
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Ayato
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MessagePosté le: Jeu Juil 13, 2006 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sinon pk Sarko en : Vous etes morts en 2007? XD

Oh les fourbes! Shocked
Quand tu fais un link vers leurs images c'est remplacé ensuite par ça :/
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Ichikyo
Idole MH 2006


Inscrit le: 24 Mai 2005
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Localisation: Precure world!

MessagePosté le: Ven Juil 21, 2006 8:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant


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Amo
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Inscrit le: 03 Juil 2006
Messages: 204
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MessagePosté le: Ven Juil 21, 2006 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

jpoptrash c'est un peu les mal-baisés du net.
Si Si. Je crois que pour se défouler sur autrui avec une vulgarité et une agressivité sans bornes (y'a un fan de yaoi et un fansubber qu'ont dû violé le chien du créateur) , le tout dans un style vomissant (le pire étant, que bien évidemment, ils en profitent pour en faire leur autocritique genre "nous avons une conscience") qui se veut comique...


... Hum jcrois que jferais bien comme eux. Ca marche bien avec les filles (les jolies. Les moches étant fan de yaoi et/ou cosplayeuses... ) .

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MessagePosté le: Ven Juil 21, 2006 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Moi je trouve que c'est une limite a la liberté d'expression a ne pas depasser, certes c'est marrant mais c'est de la moquerie pure et simple. Je comprend pas ce qui pousse les gens a faire des categorie comme ca tout en critiquant agressivement. C'est sur qu'il ya des gens qui entre dans leur description mais les autres se sentent blessé. Meme si ils disent que c'est de la derision et ect...

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MessagePosté le: Ven Juil 21, 2006 10:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas d'avis. C'est de la moquerie assez (trop) trash pour moi. J'en souris même pas, et je crois pas être coincée des zigomatiques pourtant. JUste je trouve que ça manque de classe et de répartie. Ce que je lis, c'est en général un ensembles de lieux communs, que tout le monde connais. Bof, donc pas d'avis.

L'humour ne fait pas tout passer...
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