[seilin]

[Kumiko]

[seilin]

Déduction ou perversion? ^^

[seilin]

Hi, everybody!
Voila mon 11ème chapitre de War of Hime!
J'espère qu'il vous plaira^^

Bonne lecture!


Chapitre 11


Les premiers rayons de soleil éblouirent Natsuki qui se réveilla doucement. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle découvrit avec bonheur que des magnifique mirettes écarlates la regardait.
« Bonjour, mon cœur » déclara Shizuru avant d’embrasser sa belle au bois dormant.
« Bon…jour. » répondit la jeune fille encore à moitié endormie. Et elles restèrent un moment couchées dans leur lit, sans dire un mot, seule les embrassades et les étreintes s’exprimèrent.
Nos deux princesses décidèrent d’aller prendre une douche ensemble, étant donné que cette salle de bain était faite pour deux personnes.
Natsuki frottait timidement le dos de sa partenaire en rougissant.
« Ara, ce n’est pas la première fois que tu vois mon corps. » embêta la brune en se retournant, ce qui fit encore plus rougir notre petite princesse d’Artai.
« Tu veux que j’ai un saignement de nez ou quoi ? » répliqua-t-elle doucement.
« Ara ? Ma Natsuki aurait des pensées perverses à mon égard ? Ecchi ! »
« Mais non ! »
Soudain des mains explorèrent le corps dénudé de Natsuki.
« Hé ! Tu fais quoi là ? »
« Je te savonne voyons. » déclara la brunette en touchant des parties sensibles chez sa fiancée.
« Oh ! Ce n’est pas savonner ça ! »
Shizuru se contenta juste de sourire et de donner un petit baiser à Natsuki. Puis elle lui tourna le dos pour faire face au jet d’eau. Elle voulait dissimuler les larmes qui lui venaient aux yeux.
« C’est dommage que l’on ait pas pu profiter pleinement de cette petite maison pour couple… » articula Shizuru en essayant de cacher ses sanglots.
Natsuki la prit dans sans ses bras et la serra contre elle. Elle embrassa à plusieurs reprises le cou de sa compagne avec beaucoup de délicatesse et de douceur.
« On reviendra ici, je te le promet. Et à ce moment-là, on aura tout notre temps de profiter de cette petite maison. » murmura-t-elle à l’oreille de la brune qui ne pouvait désormais, plus retenir ses sanglots. Mais cela ne surprit pas Natsuki, elle avait sentie la tristesse de la princesse de Fuuka.

L’heure du départ avait sonnée et tout le monde monta dans une grande calèche. Il n’y avait pas assez de place à l’intérieur, alors Nao et Haruka décidèrent de faire le trajet sur le dos d’un cheval. La veuve noire regardait toutes ses amies monter à bord du véhicule. Celles qui n’étaient pas encore montées, étaient nos deux princesses. Nao s’approcha d’elles en tirant son destrier par la sangle et la posa dans la main de Natsuki.
Cette dernière observa son amie aux cheveux rouges avec un regard interrogateur, avant de lui donner un grand sourire.
« Merci, Nao… » commença-t-elle avant de se retourner vers sa fiancée, « Viens, Shizuru »
Sur ces mots, elle prit Shizuru par la taille et la porta sur le dos du cheval et monta derrière elle. Nao sourit chaleureusement avant de monter dans la calèche. Shizuru lui en était infiniment reconnaissante. Et tous commencèrent le voyage vers le palais d’Artai.

Le trajet se fit dans le silence, néanmoins nos deux héroïnes jouissaient tranquillement d’être l’une contre l’autre sur le cheval. Haruka assistait à la scène toute perturbée, elle ne s’était pas encore faite à l’idée que ces deux personnes qui quelques jours auparavant se détestaient, s’aiment désormais. Le destin était bien étrange, se disait-elle. Ce qui l’inquiétait le plus, était le fait que son amie d’enfance soit si triste car jamais, elle ne l’avait vu aussi désemparée.
La blonde rapprocha son cheval de celui des deux jeunes filles : « Arrêtez de broyer du noir, voulez-vous ? » Les deux princesses la regardèrent avec un petit sourire sur les lèvres.
Et Haruka reprit : « On est bientôt arrivée au château. Ca te dit une course, Kuga ? Ou bien cela est devenu trop dur pour le petit cœur doux de notre chère princesse d’Artai ? »
Haruka avait énoncé sa provocation avec un regard de défi qu’elle et Natsuki aimaient s’échanger. Natsuki regarda un instant sa fiancée comme pour lui demander la permission.
« Je n’accepterais pas le fait que ma future femme perde. » répondit Shizuru avec un petit sourire moqueur.
« Suzushiro, prépare-toi à perdre ! » déclara Natsuki et les deux destriers se mirent au galop vers la destination.

A leur arrivée, le roi de Fuuka et la reine d’Artai embrassèrent très fort leurs progénitures. Saeko faisait de son possible pour ne pas fondre en larme devant son unique fille.
« Stupide fille, tu es en retard ! » grommela-t-elle en relâchant son étreinte.
« Moi aussi, je suis contente de te revoir, Oka-San. » répondit simplement Natsuki avec un grand sourire qui avait tant manqué à sa mère.
Soudain, un animal à poil blanc se rua et sauta sur Natsuki.
« Duran ! Oui, toi aussi, tu m’as manqué ! » disait la princesse d’Artai en riant pendant que son fidèle compagnon lui léchait le visage. Elle caressa tendrement son chien avant de partir rejoindre les autres.

« Oka-San » déclara Natsuki une fois qu’elle se retrouva seule avec sa mère, « J’aimerais savoir… » Sans même avoir le temps de finir sa phrase, Saeko se jeta dans les bras de sa fille.
« Gomen, Natsuki, gomen… Mais je n’avais pas le choix… » répondit-elle avec une larme qui perla sur sa joue.
Natsuki fit reculer sa mère et la fixa dans les yeux : « Ne t’inquiète pas… Et c’est pour le bien de mon peuple. C’est mon devoir. » Elle offrit un grand sourire sûr d’elle, celui qui irritait, mais en même temps, réchauffait tellement le cœur de Saeko.
La reine d’Artai se détestait plus que tout au monde. Qu’elle genre de mère enverrait son enfant à la guerre, se disait-elle.
« Le départ est pour quand ? »
« Pour ce soir… » annonça tristement la mère qui essaya de rester forte, « Promet-moi de revenir… » Natsuki embrassa sa mère sur le front.
« Ca va me mettre beaucoup de promesse sur le dos, mais je te le promet. » annonça calmement la jeune fille, « Par contre, ne dis pas à Shizuru à propos de mon départ… »

Kenji Fujino avait l’air totalement abattu lui qui, de coutume, était toujours si enjoué.
« Otou-San ? » demanda son unique fille inquiète. Elle prit la main de son père dans les siennes, « Y a-t-il un problème ? »
Le roi de Fuuka la regarda avec un petit sourire triste et déclara : « Je suis pathétique, ma fille » Il frotta ses mains sur son visage avant de continuer, « J’envoie une enfant à ma place à la guerre, pire encore, j’envoie ta fiancée… »
Shizuru était complètement déchirée, quelque soit la situation, elle ne pouvait qu’en être triste. Comment pourrait-elle choisir entre envoyer son père ou sa fiancée à la guerre, se disait-elle. Elle pensa que le sort était bien injuste et cruelle envers ceux qu’elle aimait.
Le roi et la princesse de Fuuka rejoignirent la reine et la princesse d’Artai. A la vue de son amour, Shizuru couru se jeter dans ses bras.
« Hé, doucement… » murmura Natsuki en caressant les cheveux de la brune.
Saeko et Kenji assistèrent à la scène sans savoir s’ils devraient se réjouir et s’affliger de l’amour que leurs deux filles se portaient enfin.

Un peu plus loin du château, dans les bas quartiers, trois jeunes filles broyaient du noir. Mai serrait très fort Mikoto dans ses bras pour se soutenir moralement. Celle-ci se contenta de ne pas bouger. Quant à Nao, elle regardait le ciel étoilé.
« Wouah ! L’ambiance qui tue ! »
Toutes se retournèrent pour voir qui était l’intrus. Et cette personne ne pouvait être autre que notre petite Natsuki qui s’approcha tranquillement de ses amies.
« Tirez pas ces têtes, s’il vous plait ! » ajouta Natsuki qui s’assit entre Nao et Mai, « Je suis épuisée ! » Et elle se coucha sur le dos, les mains derrières la tête.
Le manque de sérieux de Natsuki dans ce genre de situation, irritait presque Mai. Mais Mikoto et Nao lui firent signe de se calmer.
« Faut trop que la prochaine fois, on se refasse une course, Nao » annonça gaiement la princesse d’Artai.
« Ouais, et cette fois-ci, c’est moi qui gagnerai ! » répliqua Nao sur un ton moqueur. Mai regarda ses deux amies éclater de rire et décida elle aussi, de s’y prendre au jeu.
« Ouh la ! Je vais encore devoir m’occuper de deux jeunes filles mortes épuisées sur le sol une fois de plus, je le sens. » commenta Mai sur un faux ton exaspéré.
« Et après, on ira manger les bon ramen de Mai ! » cria joyeusement Mikoto qui en bavait déjà. Toutes éclatèrent de rire sous la belle lune accompagnée d’étoile.
« Promis, on fera ça la prochaine fois ! » déclara Nao en se levant et en tendant le point vers ses amies. Mai, Natsuki et Mikoto sourirent et mirent leurs poings, « Promis ! »

Shizuru était dans sa chambre, assise sur son lit. Elle ne voulait pas aller se coucher sachant que trop bien qu’elle ne pourra pas fermer l’œil de la nuit. Pour le moment, elle ne voulait qu’une seule chose, que Natsuki reste près d’elle.
La brune sentit ses larmes lui venir aux yeux. Lorsque quelqu’un frappa à la porte.
« Entrez ! »
Une blonde entra doucement dans la pièce et alla s’assoire à côté de la princesse de Fuuka sur son lit.
« Bonsoir, Haruka » déclara Shizuru sans vraiment la regarder.
« Tu sais… » commença Haruka en se grattant derrière la tête, « Je n’aime pas trop quand tu es dans cet état là. Alors j’ai décidée que moi aussi, je vais partir à la guerre. »
« Mais pourquoi ? » hurla Shizuru en se levant, une réaction aussi brutal de sa part, était rare.
« Tu tiens beaucoup à cette Natsuki, n’est-ce pas ? Et puis, de toute façon, j’avais prévue de m’y engager. » La blonde se leva tranquillement et se dirigea vers la porte, « J’était juste venue pour te le dire. Et aussi te promettre que quoi qu’il arrive, je te la ramènerais ta Natsuki, saine et sauve. » Haruka quitta la pièce sans laisser le temps à une réponse d’intervenir.
« Haruka, toi aussi, tu t’en vas… Merci, mais je préférerais que toi aussi, tu reviennes saine et sauve. » se murmura Shizuru qui éteignit la lumière de sa chambre et qui alla se coucher.

Bien évidemment, le sommeil n’était pas au rendez-vous. Le temps passait, mais notre petite brune n’arrivait toujours pas à s’endormir.
« Tu dors ? » murmura une petite voix dans son oreille.
Le cœur de Shizuru battit très rapidement et elle allait en découdre avec la personne qui s’était introduite dans sa chambre, mais s’arrêta après avoir reconnue la voix.
« Non, je n’arrive pas à dormir. » répondit-elle en regardant dans les yeux émeraudes.
« Je peux peut-être t’aider à t’endormir. » chuchota l’intruse avant de l’embrasser fougueusement. Petit à petit, elle fit glisser les bretelles de la petite robe de nuit de Shizuru.
« Ca au moins, c’est du rapide ! » commenta Natsuki en riant doucement pendant qu’elle admirait les belles courbures de sa compagne.
« Ikezu ! Natsuki porte beaucoup trop de chose sur elle. » ricana Shizuru qui commença à enlever délicatement un par un, les habits que portait Natsuki. Au moment où il ne restait plus que les sous-vêtements à enlever, la princesse d’Artai se rebella et mordit dans le cou de la brune qui ne pu retenir un gémissement.
« Natsuki… » geignit cette dernière en s’offrant entièrement à sa fiancée.
La danse corporelle battit de son plein et après autant de plaisir charnel, Shizuru était bien épuisée. Natsuki était bien plus entreprenante que la première fois, se disait-elle.
Après la jouissance, la brune n’avait plus la moindre force et cela, Natsuki le savait très bien. Elle s’approcha de sa fiancée et l’embrassa chastement sur la bouche. Cette dernière sombrait déjà à moitié dans le sommeil.
« Au revoir, Shizuru… Prend soin de toi » chuchota notre princesse d’Artai qui se releva pour se rhabiller.
« Tu… Tu l’as fait exprès ! » grogna Shizuru désormais en larme, mais qui n’avait pas la force de se lever pour pouvoir prendre sa bien-aimée dans ses bras.
Natsuki essuya délicatement les larmes : « Je reviendrais, ne t’inquiète pas. Attends-moi patiemment. » Après ces mots, la brune sombra dans la profondeur du repos.

Lorsque Shizuru se réveilla, elle se rendit compte que le soleil était levé et surtout, qu’elle était seule dans son lit. Complètement désemparée, elle couru à travers tout le château à la recherche de la jeune fille aux cheveux de minuit, avant de tombé épuisée sur le sol.
Kenji partit immédiatement à la rencontre de sa jeune fille adorée, suivit de Saeko. La princesse de Fuuka était en larme et était prise d’un grand désespoir. Et c’était avec impuissance que les parents assistèrent à la triste scène.


A suivre...

Et voilà, Natsuki est partie...

[WinryElric]

x_x bouh moi qui était méga impatiente de lire la suite maintenant je suis méga déprimée x_x

[Kumiko]

Roh c'est triste, Haruka va se sacrifier à la guerre pour savez Natsuki (Le classique xD
Enfin plus tard quand elles seront en guerre)

[seilin]

Lol! Peut-être que oui, peut-être que non ^^'

[Kumiko]

Non mais de la part d'une ShizuxNateuse, je m'attend pas à ce genre de truc xD

[seilin]

Mouarf! Chui censé le prendre comment? ^^' lol

[Kumiko]

Bien vu que ca veut seulement dire que tu es gentille (trop ?) envers tes persos xD

[WinryElric]

C'est pas parce qu'on aime ShizXNat qu'on est trop gentil ^^'

[Kumiko]

Y avait pas vraiment de lien entre mes deux posts...

Mah, même si, c'est quand même cohérent...dans la mesure ou mais que Haruka revole, l'autre finira bien par virer folle la pauvre xD
Et finira par sauter sous le métro ce qui résultera ultimement en NatxNao.

Fec voilà le pourquoi du comment! =)

[seilin]

Oyo! Voici une petite suite de ma fanfic!
Enjoy it!


Chapitre 12


Les journées qui passaient depuis le départ de Natsuki, étaient très dures pour Shizuru. Mai regardait tristement l’état de son amie et décida de faire quelque chose. Car la brune restait le plus claire de son temps, enfermée dans sa chambre.
« Shizuru-San » commença la rouquine en se rapprochant de celle-ci, « Cela vous dirait d’aller sortir prendre l’air avec moi ? »
Shizuru regarda un instant son interlocutrice avant de retourner son regard vers le ciel. Mai resta un moment silencieux, puis serra fort ses poings.
« Trop, c’est trop ! » cria-t-elle en prenant la main de Shizuru, « Croyez-vous vraiment que Natsuki approuverait ce comportement ? Venez avec moi ! »
Lorsque les deux jeunes filles se retrouvèrent dans le jardin, Duran vint à leur rencontre, en aboyant tristement.
« Ara, Duran veux aussi, sortir ? » demanda Shizuru en se baissant pour caresser la bête, « Tu veux peut-être venir avec nous ? »

Nao se reposait tranquillement dans son coin, lorsqu’elle vit Mai, Shizuru et Duran arriver dans sa direction. Elle se releva et partit à la rencontre de ses amies.
« Wouah ! On a le droit à la visite d’une deuxième princesse dans les bas quartiers ? Ca va bientôt devenir un quartier chic alors ! » commenta Nao en riant de l’air désorientée de la brune qui n’avait pas l’habitude de se retrouver dans ce genre d’endroit.
« Où est Mikoto ? » demanda Mai qui trouverait cela étrange que la petite fille à la crinière noire ne soit pas présente.
« Ah ? Tu ne t’en passes plus, hein ? » ricana la veuve noire avec un grand sourire mesquin, « Aujourd’hui, elle travail chez le vieux de la boutique d’antiquité. »
Mai semblait bien déçue d’apprendre cette nouvelle et bouda. Nao prêta plutôt attention à la princesse de Fuuka qui était bien silencieuse.
« Pfff ! Comment vas-tu apprendre à mieux la connaître, si elle n’est plus là ? » soupira la veuve noire qui venait tout juste d’avoir une idée. Elle prit la main de la princesse et l’emmena dans une petite ruelle juste à côté.
« Mate un peu ça ! » fit Nao en montrant du doigt des petits graffitis sur le mur, « Ce sont les chef-d’œuvres de notre chère Kuga ! »
Shizuru regarda les dessins avec beaucoup de curiosité, les images représentaient des personnes à première vue.
« Ara ? Quel âge avait-elle à ce moment-là ? » questionna la brune qui jugeait que ces formes avait été faîte par un enfant de 5 ans.
« Elle les a fait le jour où elle est rentréw de sa première rencontre avec toi. » répondit Nao, « Regarde, là c’est Mai. Et là, moi, sa mère, Mikoto et… toi. »
Shizuru se rapprocha de l’image en question. On arrivait à reconnaître que c’était une jeune fille, mais pourquoi avait-elle des cornes et un visage démoniaque, se demandait Shizuru.
« Je trouve que c’est celui là, le plus réaliste. » commenta Nao en se tordant de rire.
« Ara, voilà donc l’image que Natsuki avait de moi. » rétorqua Shizuru qui ne pu s’empêcher d’en rire elle aussi.

Des milliers de cadavre jonchaient le sol ; il n’y avait presque plus d’âme qui vive. Au milieu de ce lieu apocalyptique, s’y tenait Natsuki essoufflée et épuisée. Elle cherchait du regard la blonde au front large et son amie alcoolique qui étaient quelques minutes auparavant, à ses côtés.
« Haruka !! Midori !! » hurla la jeune fille avec le peu de force qu’il lui restait. Elle entendit un gémissement pas très loin de sa position. Notre guerrière se précipita vers Haruka qui était étalée sur le sol comme morte.
« Oi, front large ! Tiens le coup ! » cria Natsuki qui secoua son amie pour la ramener à elle. Ce fut avec un grand soulagement que notre héroïne découvrit que la blessée était encore en vie. Elle la prit sur ses épaules et entama sa marche vers un lieu plus sûr qu’en plein milieu du champ de bataille. Lorsque soudain, un ennemi sortit de nulle part, se jeta sur nos deux jeunes filles.

« Elle adorait faire la course avec moi ! » se remémorait nostalgiquement Nao, « On s’éclatait comme des petites folles ici… »
Shizuru écoutait attentivement depuis une heure déjà, toutes les petites anecdotes que la fille aux cheveux rouges lui racontait, sur le passé de sa fiancée.
La brune se releva lentement : « Ara, je pense que je vais devoir retourner au palais. »
« Hein ? Déjà ? » interrogea Nao qui voulait encore continuer à exposer le passé.
« Grâce à toi, Nao, j’ai pris une grande décision et je vais de ce pas, le mettre en œuvre. » répondit calmement Shizuru qui commença à se diriger vers le château.
« Attend ! Dis-moi au moins, ce que c’est ton idée. »
La brune se retourna avec un grand sourire sur les lèvres.

« Arg ! Bâtard ! » injuria Natsuki en plantant sa lame dans la poitrine de son opposant. Ce dernier tomba à terre comme une bûche. Notre héroïne souffla un instant.
« C’est bon… Je peux marcher… » articula difficilement la blonde sur les épaules de la louve.
« Arrête de dire n’importe quoi ! T’arrives à peine à rester consciente ! » commenta Natsuki qui continua d’avancer, malgré la douleur dans tout son corps.
« Je déteste te devoir quelque chose, Kuga… »
« Je sais, je sais… » répondit Natsuki en essayant de garder son sang froid, « Quand on rentrera, je veux qu’on reprenne notre pari que l’on a jamais pu finir. »
Les deux jeunes filles ricanèrent doucement, malgré la situation désastreuse dans laquelle elles se trouvaient.

« Shizuru tu veux quoi ?! » hurla Nao qui n’en revenait pas de ce que ses oreilles venaient d’entendre. Après avoir prit un moment pour reprendre ses esprits, elle reprit : « Mais… C’est impossible de faire ça ! Fin je veux dire… Tu vois très bien ce que je veux dire ! »
« Ara, avec la technologie de nos jours, nous pouvons faire beaucoup de chose, Nao » répliqua Shizuru qui restait ferme sur son idée.
« Ouais, mais quand même ! »
« Ara, ara… »
« Arg ! Arrête avec tes ‘ara’ ! Comment Natsuki fait pour supporter ça ! » commenta Nao en se grattant violemment la tête. Elle se disait que la solitude avait du faire péter un boulon chez la princesse de Fuuka. Shizuru profita de ce petit instant d’inattention pour s’éclipser.

Quelques semaines plus tard, Shizuru alla voir Youko, le médecin de la famille royale.
« Bonjour, Shizuru-San » déclara la femme médecin lorsqu’elle vit la jeune brune entrer dans la pièce.
« Bonjour, Youko-San » répondit poliment la princesse de Fuuka, « Est-ce que cela est prêt ? »
Youko acquiesça lentement la tête avec un regard soucieux : « Es-tu vraiment sûr de vouloir faire cela ? »
« J’en conclue donc que mon projet est faisable » répliqua Shizuru avec un grand sourire heureux, celui qui n’était plus apparu sur son visage depuis le départ de Natsuki, « Et oui, je sûr et certaine que je fais le bon choix. »
« Oui, il me reste des échantillons du sang et des cheveux de la princesse d’Artai… Et qu’en disent le roi et la reine ? »
« Ara, mon père est un peu inquiet à ce sujet, compte à Saeko, elle me semble bien emballée par cette idée. »
Youko soupira un grand coup : « Quoi qu’il en soit, commençons alors. »

Kenji Fujino essayait de se calmer en buvant tranquillement son thé, mais le fait que Saeko Kuga sautillait de joie dans tout les sens, le rendait encore plus nerveux.
« Tu t’en réjouis à ce point là ? » interrogea-t-il.
« Mais bien sûr ! J’en ai toujours rêvé… Et en plus ma fille me manque tellement. » déclara Saeko qui s’était calmée et qui s’assit à la même table que le roi, « Tu devrais t’en réjouir toi aussi. »
« Oui, je sais… Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour ma fille chérie. » argumenta le roi en prenant une gorgée de son thé, « Cela fait déjà un an que la guerre s’est déclarée et que ma fille a mis son projet à exécution… »
« Oui… Le grand jour est pour bientôt ! » ricana la reine d’Artai lorsqu’elle entendit soupirer son pauvre ami.

Les ennemis tombèrent tous, un par un sous la lame justicière d’une jeune fille aux cheveux de minuit. Le champ de bataille ne l’effrayait plus, elle brandissait vaillamment son arme. Natsuki ne cessait de percer la défense de ses adversaires sans prêter attention aux multiples blessures qu’elle recevait. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter.
Lorsque soudain, elle entendit des sifflements dans le ciel, le bruit que quelque chose était entrain de fondre l’air. Notre héroïne leva la tête vers les nuages et vit une pluie de flèche arriver dans sa direction. On aurait dit un énorme essaim d’abeille dans le ciel.
« Shizuru… » murmura Natsuki lorsqu’elle sentit quelque chose de dur et froid dans son corps.
Les projectiles transperçaient tout sur leur passage, autant les ennemis que les alliés. Ne laissant aucune chance de fuite dans un rayon de deux kilomètres.

« Natsuki ! » hurla Shizuru en se réveillant brutalement dans son lit. Elle transpirait énormément, mais ce qui attira le plus son attention, était le fait que son estomac lui faisait atrocement souffrir.

A suivre...

Et voila

[WinryElric]

Ah ! Non ! Vite la suite !!!!! Qu'est-ce qu'il se passe encore ??! @_@

[seilin]

Voilà mes petits loups! Avant que Minuit ne sonne, voici le 13eme chapitre de Woh!

Bonne lecture!



Chapitre 13



Deux petites fillettes courraient dans le jardin, accompagnées d’un chien blanc. L’enfant aux cheveux noirs courrait dans tous les sens et ne tenait pas en place, tandis que la petite brune restait sagement assise à caresser l’animal.
« Et si on allait en ville, Hitomi ! » déclara la petite fille turbulente en regardant sa sœur.
« Hikari, tu sais très bien qu’on aura pas le droit » déclara calmement la petite brune en se levant, « En plus, si Miss Maria nous attrape, elle nous fera la peau. »
« J’ai pas peur de cette vieille bique ! » grommela la petite Hikari, lorsqu’elle vit une grande ombre se former par-dessus la sienne.
« Qui est la vieille bique ? » demanda la personne juste derrière.
« Bonjour, Miss Maria. » salua poliment Hitomi avec un doux sourire.

Shizuru était assise dans sa chambre et se coiffait tranquillement. Cela faisait quatre ans que sa bien-aimée était partie à la guerre et cela faisait aussi un an que l’on avait plus aucune nouvelle de sa part.
« Shizuru-San ! » déclara Miss Maria sur un ton irrité en entrant dans la chambre. Elle tenait sous son bras la petite Hikari et était suivie par Hitomi.
« Oka-San, au secours ! On me kidnappe ! » cria la fillette turbulente en gesticulant sauvagement. La vieille dame n’eut pas d’autre choix que de la lâcher. Et cette dernière alla rejoindre sa sœur dans les bras de sa mère, Shizuru.
« Ara, qu’a donc encore fait ma petite Hikari ? » demanda tendrement la brune en serrant ses deux trésors contre elle.
« Hikari a traité Miss Maria de vieille bique. » déclara la sœur de celle qui était en faute.
« Hé ! Rapporteuse ! » répliqua Hikari en boudant.
« Ara, pas de bagarre. Je suppose que tu as appris ce mot par Nao, ma petite Hikari. » ricana Shizuru en faisant signe à Miss Maria de la laisser avec ses deux filles, « Tu es exactement comme ta mère, tu sais ? »
« Alors Hikari ressemble à maman ? » demanda Hitomi qui scruta sa sœur de la tête aux pieds.
« De caractère, je dirais que oui, mais physiquement, vous ressemblez toutes les deux à votre mère. » répondit Shizuru en les reposant sur la terre ferme.
« Oka-San dit n’importe quoi… On est peut-être jumelle, mais Hitomi et moi, on ne se ressemble pas du tout. » grogna Hikari qui faisait exactement les mêmes mimiques que Natsuki.
« Hikari a le visage de Natsuki, tandis que Hitomi a ses yeux. Tout comme Hikari a mes yeux et Hitomi mon visage. » expliqua la brune.
En résumé, Hitomi avait les cheveux noisettes jusqu’aux épaules et des yeux verts émeraude, alors qu’Hikari avait de long cheveux noirs et des yeux écarlates.

Une rouquine fit irruption dans la chambre ce qui interrompit le jeu que faisait Shizuru avec ses filles.
« Tante Mai ! » crièrent à l’unisson les deux enfants qui se jetèrent dans ses bras.
« Ara, bonjour, Mai. » fit Shizuru qui s’avança vers son amie, « Que nous vaut ta visite ? »
Mai était toute essoufflée et n’arrivait pas à articuler un seul mot. La brune attendit patiemment que la jeune femme reprenne sa respiration, en souhaitant que ce ne soit pas une mauvaise nouvelle que celle-ci avait à annoncer.
« La guerre… Nous avons gagné la guerre ! » déclara enfin la rouquine, « Tout le monde rentre dans deux jours ! »
Shizuru était sans voix, aucun mot ne lui venait à sa bouche et les larmes coulèrent à flot sur ses joues. Les deux petites fillettes commencèrent à paniquer, elles n’avaient jamais vu leur mère pleurer.
Mai s’approcha lentement des deux enfants : « Tout va bien, votre mère pleure de joie. Votre deuxième mère va rentrer dans deux jours. »
Une joie indéfinissable se dessina sur le visage des deux petites filles et elles sautèrent dans les bras de Shizuru encore émue.

Tout le château était agité, cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas reçu une si bonne nouvelle et préparèrent une fête à cette occasion, pour accueillir tous les héros de guerre.
Saeko donnait ses ordres que tous exécutèrent avec grand plaisir.
« Qu’est-ce que ma stupide petite-fille fabrique là ? » questionna la reine d’Artai lorsqu’elle vit une petite main sortir de sous le drap d’une table pour agripper discrètement quelque petit encas. La coupable sortit lentement de sa cachette avec un visage qui montrait la culpabilité.
« Ce genre de chose ne marche pas avec moi, tu sais. » ricana Saeko qui prit Hikari dans ses bras, « Si tu en voulait, il suffisait de demander. »
Pour la cérémonie, un grand nombre de personne vu invité comme par exemple la reine d’Airries, Yukino et même Nao et Mikoto, furent conviées.

La salle fut comble et l’impatience des convives se fit sentir.
Lorsqu’un jeune écuyer entra dans la salle en hurlant : « Ils arrivent ! Ils sont là ! »
Et tout le monde se rua à l’extérieur pour aller admirer le cortège des soldats de retour après la guerre. Des larmes de joie ou de tristesse coulèrent à flot ce soir-là. La guerre avait beau être terminée, cela ne garantissait pourtant pas, le retour de tous sain et sauf.
Toutes nos amies s’étaient rassembler pour assister à la manifestation, c’est-à-dire Mai, Mikoto, Nao, Shizuru, Yukino et Youko. Elles scrutèrent de la foule leurs amies Haruka, Natsuki et Midori, mais n’aperçurent aucune d’entre elles.

Le cortège était terminé depuis 10minutes déjà, personne ne bougea, ni ne parla dans le petit groupe d’ami.
Mai brisa le silence : « C’est une blague, hein… »
Tous essayaient de ne pas sombrer dans le désespoir. Leurs amies arriveraient forcément à un moment ou à un autre.
« Nous ferions mieux de retourner au palais. » commenta Youko qui commença lentement sa marche vers le château suivit de Yukino en larme.
« Non ! Elles vont arriver ! Vous ne pouvez pas baisser les bras comme ça ! » hurla frénétiquement Nao en serrant ses poings, « Elles vont venir ! Elles vont venir… » Les yeux de la jeune fille se mouillaient petit à petit et sa voix tremblait. Shizuru posa sa main sur l’épaule de son amie pour la consoler. Alors qu’en ce moment même, c’était elle qui avait le plus besoin de soutient.
« C’est interdit de boire pendant le service militaire, tu le sais ça ?! » Hurla une voix rustre et forte au loin que toutes avaient très bien reconnu, malgré les années.
« Aaaaaaaaaaaaaah, la guerre est finiiiiiiiiiiiiiieeuh ! On s’en fiiiicheuh ! » grommela une autre personne.
« Oi ! Tu sais que tu es lourde, Midori ?! » grogna la troisième personne qui tenait celle qui se plaignait, par le bras.
Nos trois jeunes filles n’eurent même pas le temps de réagir qu’une armée de femme en larme se jeta sur elles.
Yukino s’était lancée dans les bras d’Haruka, quant à Natsuki elle se retrouva, en plus de Midori, avec ses trois amies d’enfance sur le dos.
« Oi ! Vous cherchez à me tuer ou bien ?! » cria notre héroïne qui s’écroula sous tant de poids. Youko récupéra gentiment Midori du tas en la traînant parterre.
Puis Mai, Mikoto et Nao s’écartèrent lentement avec un grand sourire et des larmes, laissant à Natsuki entrevoir une brunette en sanglot.
« Tadaima ! » déclara Natsuki lorsque Shizuru s’élança tendrement dans ses bras.
« Okaeri, Natsuki ! » répondit la brune en pleurant sur l’épaule de la personne qui lui avait le plus manquée durant ces quatre dernières années.

« Stupide fille ! Toujours en retard lorsque tout le monde t’attend ! » gronda Saeko en serrant sa fille dans ses bras ou plutôt, en l’étouffant tellement son étreinte était forte. Le roi de Fuuka ne pu s’empêcher de la prendre lui aussi, dans ses bras. Après les retrouvailles, Natsuki ne pu se retenir plus longtemps. Devant toute la foule, elle embrassa fougueusement sa fiancée qui lui rendit le baiser en retour.
« Hum, hum… Y a des chambres pour ça ! » ajouta Nao en rougissant.
Natsuki se retira des lèvres de Shizuru sans pour autant libérer son emprise autour de la taille de la brune. Lorsqu’elle vit une petite fille traverser en courant au fond de la salle.
« Euh, Shizuru… » reprit notre héroïne désorientée, « Je dois être bien fatiguée parce que je vient de voir une version miniature de moi passer. » A ce moment-là, une deuxième fillette suivit la première.
Natsuki se frotta ses yeux fatigués avec le revers de sa main : « Ouh la… Je viens de te voir en version minuscule toi aussi… »
Shizuru ria doucement pendant que Natsuki la regardait avec un regard totalement perdu.
« Ara, cela devait certainement être nos deux adorables petites filles. » expliqua la brune avec un grand sourire. Natsuki acquiesça doucement un instant avant de se rendre compte de ce que Shizuru venait de déclarer.
« Nos quoi ?! » hurla-elle finalement, mais Shizuru qui avait vu venir le cri, avait bouché ses oreilles avec ses deux mains.
« Ara… »

A suivre...

Bon bon... Prochain chapitre sera le dernier ou pas? Un petit avis m'aiderait à savoir, si cela en vaut la peine ^^ merci!