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Il me faut un titre
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Titange
Prophétesse kitch du Shoujo-Aï


Inscrit le: 29 Sep 2008
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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 7:05 pm    Sujet du message: Il me faut un titre Répondre en citant

Toute scène cliché, ridicule, toute ressemblance avec des personnages et séries ayant existé ou existant encore, toute incursion de l'auteur, ne serait, bien évidemment, ni fortuite, ni involontaire. (normallement)


Un cri. “Gabrielle, are you okay ? Gabrielle????.... Oh Xena, I think I’m fine”

Shizuru fit un immense effort pour tenter d’émerger de son sommeil. Elle ne se rappelait pas s’être endormie devant la télé. Etrange. Avait-elle seulement la télé dans sa chambre ?
C’est lorsqu’elle tenta, péniblement, de se frotter les yeux qu’elle comprit que non, quelque chose n’allait pas, en effet. Son corps était gourd, elle ne sentait plus son bras droit. A présent presque réveillée, elle jeta un regard là où devait, théoriquement se trouver ce bras qu’elle ne sentait plus. Il était menotté à la tête de lit. En d’autres circonstances, Shizuru aurait trouvé cela plutôt amusant, voire excitant, mais là, elle tentait surtout de se souvenir comment diable elle en était arrivée là.

Observation de la pièce. Style chambre d’hôtel : lit, télé, table de nuit.
Concentration. Pourquoi n’arrivait-elle pas à penser correctement ?

Elle se laissa aller sur le lit, respirant profondément. Du thé. Des cheveux noirs. De la cannelle et du miel. Non le miel était parfaitement hors sujet.

Concentration encore une fois, sur le thé, les cheveux noirs et la cannelle. Ah. Elle était sortie acheter du thé et de la cannelle, quand les cheveux noirs l’avaient accostée. Ils avaient l’air un peu perdus, expliquant qu’ils avaient crevé, et qu’ils cherchaient un garage.
Et puis une abeille avait du la piquer, parce que la dernière chose dont elle se souvenait, c’était d’une sensation de brûlure. Finalement, le miel n’était peut-être pas tellement hors sujet.
Elle soupira. Depuis quand les cheveux accostent les gens et conduisent une moto ? Elle était encore complètement dans le brouillard, et esquissa un sourire.

Gabrielle, au loin, hurlait pour que Xéna vienne une fois de plus la sortir du pétrin.
« Et bien, il ne me reste plus qu’à l’imiter », songea-t-elle. Tant pis pour le manque de classe, mais au moins, si elle se mettait à crier, ça provoquerait bien une réaction quelque part. Elle ne s’était pas menottée seule, il devait y avoir quelqu’un.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »
La réaction ne se fit pas attendre. Quelqu’un, en effet, ouvrit la porte à la volée.
C’était les cheveux noirs.


A few hours ago, not so far far away...

Natsuki planta sauvagement un couteau dans son pneu avant. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour le travail, franchement. Sa chère petite moto.
Puis elle la poussa hors de la ruelle où elle s’était dissimulée pour accomplir son forfait et se planta sur le trottoir, à l’ombre d’un cerisier, observant discrètement alentour. Parfait, elle voyait au loin s’approcher Shizuru. Depuis maintenant une semaine qu’elle la suivait discrètement, elle avait mémorisé sa silhouette, sa démarche, cette façon qu’elle avait de glisser rêveusement sur le trottoir, sans jamais pourtant heurter personne. Non mais quelle classe. Si elle avait tenté seulement un instant de faire pareil, elle aurait renversé quatre passants et heurté autant de murs. Alors qu’elle, non, en toutes circonstances, elle était impeccable, gracile, aérienne. (XD) Natsuki laissa son regard se perdre dans le vague, avec Shizuru en point de mire.
« Vous avez besoin d’aide, Madame ? » Natsuki sursauta. Genre, qui osait sous entendre qu’elle, Natsuki, avait besoin d’aide ? et pire encore, qui osait l’appeler Madame ?
-quoi !!?
-Vous avez besoin d’aide ? Votre pneu est salement à plat …
-J’ai la tête de quelqu’un qui a besoin d’aide ? Foutez- moi donc la paix »
Le type passa son chemin, jetant quelques regards suspicieux sur la jeune femme avant de tourner à l’angle de la rue. Ces jeunes de nos jours...

Natsuki reporta son attention sur Shizuru. « Tenez vous prêtes, elle arrive ».


Shizuru avançait d’un pas rêveur, son regard glissant doucement sur la rue devant elle. Il s’arrêta sur des cheveux noirs qui flottaient légèrement, dansant sur la brise printanière (mouhahahaha). Quelques pétales tombaient du cerisier à côté, virevoltant un instant, avant de se poser aux pieds de l’inconnue (re mouhhahahaha).
« La scène est un peu kitch, mais il ne manque que les violons », songea Shizuru, amusée. Et il faut avouer, quelque peu troublée également. Accélérant un peu le pas, elle laissa ses yeux se poser sur les cheveux, détaillant ensuite le visage de la jeune femme. Mon dieu, quels yeux ! Ce vert….
Il fallut un certain temps à Shizuru pour réaliser que la jeune femme, qu’elle observait pourtant depuis une bonne vingtaine de mètres maintenant, était en train de lui parler.
- Excusez moi, vous savez où je peux trouver un garage ? J’ai crevé.
- Bien sûr. »

Shizuru s’arrêta à coté de la moto et se tourna d’où elle venait, indiquant une rue de la main. Exactement ce qu’escomptait Natsuki. Avec une rapidité redoutable, elle sortit un stylo auto-injectable, qu’elle planta dans l’épaule de sa victime, avant de le faire disparaître tout aussi rapidement au fond de sa poche. Shizuru porta la main à son épaule avant de s’effondrer dans les bras de Natsuki. « Même s’évanouir, elle le fait avec classe, je rêve ».
La motarde fit mine d’appeler les pompiers, pour que les passants ne s’en chargent pas eux-mêmes.
Cinq minutes plus tard, sirènes hurlantes, une ambulance embarqua Shizuru.

- Bon, dès que Midori a appelé, on file continuer de notre côté, on te laisse le bébé, ricana une petite jeune femme aux cheveux prune. Je suis sûre que tu t’en occuperas parfaitement bien. Mouhahaha
- Ca veut dire quoi ce « mouhahahaha », je te prie ?
- A d’autres, Natsukette. J’ai bien vu comment tu la regardais quand on était en planque. C’est ultra romantique, quoi qu’un peu cliché, le kidnappeur qui succombe au charme de sa victime, tu sais ?
- Ne m’appelle PAS Natsukette, espèce de cafard. D’où je succombe au charme de qui que ça soit ? Gen….

La sonnerie du téléphone les interrompit, au vif soulagement de la rousse restée silencieuse.

- Attends, je te mets sur haut parleur
- Hey, Angels… hahahahaha
- Midori, tu es navrante, avec cette blague, soupira Mai. Echapper à une dispute entre Nao et Natsuki pour tomber sur ton humour, vraiment, merci bien…
- Ah, ma petite Mai, tu es trop sérieuse, souffle un peu, suggéra Midori, joviale
- Je soufflerai quand toute cette histoire sera réglée. On fait quoi maintenant ?
- Et bien je ne sais pas trop (l'auteur non plus XD j’avoue), mais il faut absolument que Nao et toi alliez à Beverly Hills, si possible avec Mikoto, son agilité pourra vous servir. Natsuki restera là, à surveiller notre invitée
- Pourquoi c’est moi qui me tape le sale boulot ?
- Très simple, c’est comme l’énigme de la chèvre, du loup et du chou qui doivent traverser la rivière avec une seule barque. Il est exclu que Mai reste, puisqu’alors, ça voudrait dire t’envoyer toi et Nao. Vous vous entretueriez. Donc, c’est Mai et l’une de vous deux. Je ne te cache pas que j’ai plus confiance en toi qu’en Nao pour garder un être humain vivant dans un lieu confiné…. Bon. J’imagine que vous avez fait ça bien ? Personne ne se doute de rien ? Personne ne vous a suivies ?
- Non, bien sûr que non enfin, pour qui tu nous prends… On a même déjà ramené l’ambulance à l’hôpital…
- Alors, dans ce cas, au boulot et… bye, angels, hahahahahahah.

Midori raccrocha sans laisser aux filles le temps de critiquer une fois de plus son humour, qui était très bon, cela dit en passant. Elle jeta un œil sur ses notes. Beverly Hills, quel drôle d’endroit, vraiment, pour cacher un laboratoire. Et une fois le prototype en main, qu’allaient-elles devoir faire ? (et oui, il faudra bien que je réponde à cette question XD)


Nastuki regardait fixement sa tasse de café. L’ennui déjà la guettait. Et ça ne faisait que 20 minutes que les filles étaient parties. Ca s’annonçait long. Très long. Et ce n’était pas le peu qu’elle entendait de la télé qui allait la divertir.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »
Presque soulagée d’avoir quelque chose à faire, elle se précipita dans la chambre, ouvrant la porte comme une forcenée.

- Ca va pas non, de hurler comme ça ? éructa-t-elle, échevelée par son entrée
- Hmmm, à moins que je ne fasse erreur, je suis menottée à un lit, j’ai été enlevée, donc ce serait plutôt à moi de dire, je cite « ça va pas non », non ? Il me semble que je suis parfaitement en droit de hurler à la mort si j’en ai envie.

Natsuki fut prise de court par le calme olympien de sa captive. Elle la regarda sans rien dire. Hormis le fait qu’elle était un peu pâle, et qu’elle était attachée, bien sûr, rien ne laissait deviner qu’elle était en fâcheuse posture. La brunette jeta alors un œil au miroir de la chambre : elle-même était rouge d’énervement, le cheveu pour le moins fougueux. Elle décida alors que Shizuru Fujino l’énervait, avec son maintien parfait et en toute circonstance sa classe made in Japan.

Shizuru, quant à elle, avait repris ses esprits à la seconde où elle avait reconnu les cheveux noirs et leur propriétaire. Elle réfléchissait maintenant à toute vitesse pour trouver un moyen d'échapper à sa ravissante ravisseuse, mais ravisseuse quand même, ou du moins, tâcher de comprendre pourquoi elle était arrivée là en premier lieu.

-Vous pouvez me dire ce que je fais là ?
-…
-La Terre appelle… appelle qui que vous soyez, qu’est ce que je fais là ??
-Vous devriez le savoir non ?

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Briseglace
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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked
Moi j'ai une question : Le titre est une blague en soit ou tu en cherches vraiment un? Après avoir lu tout ça, j'ai tendance à me méfier Rolling Eyes .

EDIT: (mode boulet ON: C'est mon centième post Cool . J'aurais peut-être pu faire quelque chose de plus constructif pour l'occasion.)
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Titange
Prophétesse kitch du Shoujo-Aï


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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 7:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un peu les deux. En fait, j'ai commis l'erreur fatale de dire à une certaine personne de ma connaissance :

- ah m**** il me faut un titre
- "Il me faut un titre".

...

Et en fait je viens d'y penser, HS complet, mais moi aussi j'ai une question:
localisation: Sur le toit. Un rapport avec Giono?

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solene
Otome Corail


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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 8:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, eh bien ! Surprised
Le début s'annonce prometteur, bon il ya quelques trucs qui m'ont échappé mais en vérité c'est surtout parce que j'ai lu des phrases sans vraiment les lire. Cool
Bah oui quand tu écris que Shizuru est menottée à un lit il m'ai difficile de rester concentrée sur le reste de l'histoire ! Embarassed
Mais en relisant tout m'a paru plus clair, j'ai pas compris ce que voulait dire Midori par Angels, elle aurait dit Himes mais là ... Confused
C'est un détail, c'est vrai, je m'excuse de mes remarques stupides. Gomen ! Crying or Very sad
Natsukette, lol ! Laughing "Shizuru aurait trouvé cela plutôt amusant, voire excitant, mais là, elle tentait surtout de se souvenir comment diable elle en était arrivée là. " Ahahahaha Laughing
Postes la suite vite ! Twisted Evil

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Natsuki et Shizuru !
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Briseglace
Otome Corail


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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 8:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Titange a écrit:
Un peu les deux. En fait, j'ai commis l'erreur fatale de dire à une certaine personne de ma connaissance :

- ah m**** il me faut un titre
- "Il me faut un titre".

...

Et en fait je viens d'y penser, HS complet, mais moi aussi j'ai une question:
localisation: Sur le toit. Un rapport avec Giono?

Moi j'aurais mis "Venez lire", mais après chacun son truc ^^. HS complet également, mais non, ça n'a aucun rapport. A vrai dire, je ne sais même pas qui est Giono (je suis peut-être inculte, c'est tout à fait possible).
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Titange
Prophétesse kitch du Shoujo-Aï


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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 9:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Solene: hey Angels, ça vient d'une vieille série télé, Charlie's angels (ou droles de dames, en français), le patron, Charlie donc, les salue toujours d'un "Hi angels (ou bonjour les filles en français)" une fois le téléphone mis sur haut parleur. (mais ça a 30 ans cette série hein...)

Briseglace: Giono est un auteur français qui a écrit notamment, Le hussard sur le toit. D'où ma question. Et non ça ne veut pas spécialement dire que tu es inculte XD.

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Miyaki
Trias


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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 9:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aha, tu l'as fait XD
C'est tout toi ça, du style jusqu'aux expressions en passant par les références Laughing
Milles merci pour ce moment de rigolade, Midori et sa comparaison du loup, de la chèvre et du chou m'a beaucoup fait rire Laughing
"Et pire encore, qui osait l'appeler Madame ?" fufufu, l'indignation quoi XD

Bon, on a l'impression que ta Shizuru elle plane un peu quand même XD
Surtout quand tu la décris...quand elle parle on retrouve le perso mais entre les effets de l'anesthésiant et la description que Natsuki a d'elle, on a une image un peu perchée (logique tu me diras, en sortant de sieste) du personnage XD
ça lui va trop bien, ceci dit XD

Solene: méfie-toi avec Titange, tu risques d'avoir pas mal de clins d'œil de ce style disséminé à droite à gauche...tu seras peut-être un peu larguée au départ, mais une fois qu'on a pris le pli, ça passe comme un charme ^^

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Titange
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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 10:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est intéressant ce que tu dis Miyaki, parce que j'ai toujours vu Shizuru comme quelqu'un de fondamentalement perchée, en fait.
Perchée dans tous les sens du terme. C'est à dire un peu planante, mais aussi perchée, ie, "en hauteur", donc prenant de la hauteur sur les choses pour les voir de loin et bien les évaluer.
Ce qui ne la met pas à l'abri des pétages de câbles, bien sûr.

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solene
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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 10:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Miyaki pour l'avertissement mais si il y a certaines choses que je ne comprends, je poserais mes questions à Titange ou même à toi, je suppose que c'est le meilleur moyen pour suivre l'histoire en comprenant bien toutes les anecdotes ! Cool
Enfin, pourrais tu me dire si tu comptes poster la suite dans quelques temps ou dans une longue période ?
Pour ma part je pense que Shizuru prends bien de la hauteur sur les choses mais qu'elle n'est pas perché, dans le sens ou elle est à l'ouest, enfin si ce dont tu voulais parler ! Laughing
Malgré tout, mon avis change dès lors ou Shizuru passe en mode "dark" dans Mai Hime et qu'elle se met à penser que tuer des gens l'aidera à capturer le coeur de Natsuki.
Là elle est complètement à l'ouest. Sauf erreur de ma part on a beaucoup plus de mal à sortir avec quelqu'un qui à tuer qu'au contraire sortir avec quelqu'un de sincèrement innocent, bon pour moi c'est différent, je suis un peu comme Haruhi Suzumiya : Un peu d'action ne fait pas de mal ! Laughing
Complètement hors sujet, tu aimes Candy boy ?
Merci d'avance ! Wink

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Titange
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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Candy Boy: des jumelles avec une relation ambigue. Forcément, je suis fan XD.

Pour le reste... je pense que la fic ne sera pas fondamentalement super longue, donc, y a moyen que ça se suive à un rythme assez suivi. Tout dépendra de mon humeur et de la dose de kitch que j'aurai à me mettre sous la main pour trouver l'inspiration XD.

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MessagePosté le: Mar Aoû 11, 2009 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais aller lui dire à cette inspiration d'aller cogner à la porte de ton esprit ! Evil or Very Mad
Tu vas voir les idées ne vont pas arrêter de germer dans ta tête ! Twisted Evil
Et moi aussi j'adore Candy Boy ! Mais c'est embêtant il y a seulement 7 épisodes et 2 EX dont l'un n'est pas encore traduit ! Il devrait y en avoir plus ! Crying or Very sad
Pourtant il y a de quoi faire et elle est géniale cette série, mignonne comme tout, avec la petite soeur qui est jalouse et tout ! Embarassed

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Briseglace
Otome Corail


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MessagePosté le: Mer Aoû 12, 2009 10:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, ce Giono là ^^. Je pensais que c'était un personnage ou quelque chose du genre.

Citation:
Tout dépendra de mon humeur et de la dose de kitch que j'aurai à me mettre sous la main pour trouver l'inspiration XD.

Comme j'ai hâte de voir ça, tu n'imagines pas à quel point ^^. Va falloir que je fasse quelques efforts aussi si je veux pas me faire larguer au niveau des références Rolling Eyes .
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Miyaki
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Messages: 691

MessagePosté le: Mer Aoû 12, 2009 11:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

*Sautille, le bras en l'air*

Mam'zelle, mam'zelle !!
On pourra avoir une scène karaoke avec Shizuru qui chante Gigi l'Amoroso ? (en louchant bien sûr, sinon c'est pas drôle).

Je propose un jeu des références ! avec les réponses en spoilers en fin de chapitre ! Laughing

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Titange
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MessagePosté le: Mer Aoû 12, 2009 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Miyaki a écrit:

Mam'zelle, mam'zelle !!
On pourra avoir une scène karaoke avec Shizuru qui chante Gigi l'Amoroso ? (en louchant bien sûr, sinon c'est pas drôle).


Hmmm je peux arranger ça, si tu y tiens vraiment XD... Mais j'ai ptête un autre titre plus adéquat XD
(sachant qu'en plus, Dalida fut une star au japon, tout comme Mireille Mathieu, ça n'est même pas improbable qu'elles passent en karaoké, vu le goût des japonais pour le kitch XD)

Miya a écrit:
Je propose un jeu des références ! avec les réponses en spoilers en fin de chapitre ! Laughing


<_< Non mais je risque d'épuiser très vite mon stock de kitcheries là...

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Titange
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MessagePosté le: Jeu Aoû 13, 2009 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Double post, tant pis...


Shizuru se creusait la tête activement pour comprendre, puisqu’elle était censée avoir tous les éléments en main. Un mari jaloux ? Une amante éconduite ? Un élève psychotique ? Ou bien c’était cette jeune femme, là, qui l’était complètement, psychotique ? Cette pensée la fit frémir.

- Non vraiment, je ne vois pas pourquoi on voudrait m’enlever. Et je commence à avoir faim, de toute façon.

Natsuki se remémora les dernières semaines. Le coup du fil du client à Midori, la recherche de Shizuru, la filature, son enlèvement… Elles n’étaient même pas sûres que ce fût la bonne personne. Et même si le doute subsistait, une personne qui pense à manger après une anesthésie générale, un kidnapping et un réveil menottes aux poignets, peut-elle être parfaitement au-dessus de tout soupçon ?

- Ne fais pas l’innocente, bluffa la brune, nous savons ce que tu comptais faire (*tantantaaaaaaan*)
- oui ? Et je comptais faire quoi, précisément ?
- Un attentat…. Lors du prochain congrès des Sciences Modernes. Des centaines de scientifiques, de journalistes, de civils…

Natsuki fut interrompue par un petit rire cristallin.

- Oui, bien sûr. Je ne savais pas qu’il y avait un congrès de Sciences Modernes bientôt. Je ne sais même pas ce que sont les Sciences Modernes. Je suis professeur de violon. Violon. Pourquoi et comment irai-je fomenter un attentat ? A part contre André Rieu, et encore… Vous, ou tu, c’est égal, puisque tu me tutoies, penses que j’allais tuer, comme ça des centaines de personnes, de sang froid ? Pourquoi pas invoquer un monstre mythologique aussi… Dans une autre dimension, peut-être, mais là, il y a clairement erreur sur la personne.

Natsuki et Shizuru soupirèrent de concert. Shizuru, parce qu’elle trouvait la situation grotesque. Natsuki, parce que, présentée comme ça, la chose semblait en effet ridicule. Et en plus, elles n’étaient sûres de rien. Elle en voulut subitement à Midori de la coller là, comme ça, avec cette fille bizarre qui achetait du thé tous les après-midi et jouait divinement bien du violon. Et qui en plus avait faim.

- Je vais acheter à manger. Ce serait bête que tu meures de faim avant que nous ayons le fin mot de cette histoire.
- Excellente idée. Pense à prendre du thé aussi, répondit Shizuru, franchement narquoise.

Natsuki leva les yeux au ciel et sortit à grandes enjambées, laissant sur le lit une Shizuru très satisfaite de son petit effet. Puisqu’elle était captive, autant tâcher de s’amuser un peu. Elle se souvint du cerisier et de la brise dans les cheveux noirs (*shabadabada shabadabada*), et demeura songeuse, son regard de nacre et de grenat perdu sur le ciel de Grèce que Xéna tentait de protéger d’un quelconque danger divin…

Quelques heures plus tard (oui, car il n’y a que dans les films que faire une course ne prend que cinq minutes. Sans compter que Natsuki eut bien du mal à faire la cuisine : oublier d’allumer le gaz pour faire bouillir l’eau, oublier de mettre l’eau lors de sa seconde tentative. La troisième fut la bonne…) les deux jeunes femmes étaient attablées dans le petit salon attenant à la chambre, devant un plat de spaghetti bolognaise. La télé, que personne n’avait jugé bon d’éteindre, chantait un air vaguement connu « oh belle nuit, sous un ciel d’Italie… On t’appelle Bella Notte », et offrait à Natsuki une excuse pour ne pas parler. Elle n’était pas particulièrement fière du résultat de sa lutte épique dans la cuisine. Oui, telle Ulysse, elle avait lutté contre les dieux, contre l’oignon perfide et sournois qui aveugle, la carotte aux mille ruses qui se dérobe sous le couteau, la viande hachée suicidaire qui veut s’immoler par le feu dans la poêle (trop d’huile Natsu, trop d’huile), ou encore la sauce tomate aux pieds légers qui tente une évasion spectaculaire et explosive de la casserole. Mais après tout, depuis quand les kidnappeurs se préoccupent de ce que pensent les kidnappés ? Si Mlle Je-bois-du-thé-en-toute-circonstance n’était pas contente et bien… Et bien tant pis pour elle, d’abord. Non mais genre, elle était… Elle ne savait pas trop ce qu’elle était, à mi-chemin entre l’espionne et la détective, mais une chose était sûre, elle n’était ni baby-sitter, ni cuisinière. Ca, c’était le rôle de Mai. Pas le sien. Elle évita cependant soigneusement de croiser le regard de sa prisonnière, ce qui n’échappa pas à cette dernière. Qui se moquait bien de ce qu’elle avait dans son assiette, tant qu’elle avait du thé, et de jolies choses à regarder. Et, sous ses airs farouches et sa mine boudeuse, Natsuki était jolie à regarder. En d’autres circonstances, Shizuru aurait sûrement été tentée par ces yeux, leur vert si tendre et pourtant si profond. Mais le syndrome de Stockholm, très peu pour elle.

Une fois le repas terminé (et parce que l’auteur ne sait pas trop quoi leur faire faire d’autre, il est encore trop tôt pour une douche torride), elles allèrent se coucher, Shizuru à nouveau menottée à son lit, Natsuki sur le canapé à côté.


Presque pendant ce temps-là, à presque Veracruz :

- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, Mai, Mai, Mai, Mai, Mai, c’est bôôôôôôôôôôôô.

Incrustée dans le hublot, à genoux sur son siège, Mikoto découvrait les joies de l’approche avant atterrissage de nuit. Mai, Mai, Mai, Mai, Mai soupira, et remercia le ciel, les anges, les démons et les enfers que le contact de Midori leur ait permis de diminuer de moitié la durée du vol. Seize heures dans un avion avec Mikoto, malgré tout l’amour qu’elle lui portait, sa santé mentale n’aurait pas résisté.

- Oui Mikoto, c’est joli. Maintenant, s’il te plait, reste tranquille cinq minutes, on va atterrir.

Derrière elles, Nao ronflait, imperturbable. Midori leur avait transmis pendant le vol les dernières informations. Leur cible était un bâtiment en apparence inhabité de Beverly Hills, mais dont la consommation électrique démontrait clairement une activité. Le rejoindre ne leur prit pas longtemps au volant d’un énorme engin de sport.

- Bon, je vous attends au point de rendez-vous. Soyez prudentes, et tenez-moi informée de votre avancée dans le bâtiment, ordonna Mai. Je veux toujours savoir où vous êtes et ce qui se passe, c’est bien clair ?
- Oui, Môman, ironisa Nao. Ne t’en fais pas, on en a vu d’autres…

Mikoto lorgna le toit du bâtiment, et avisa un immense palmier qui lui faisait face. Elle se lança alors dans son ascension, avec une agilité simiesque et une grâce toute féline. Arrivée au sommet de l’arbre, elle prit appui sur une branche, et se propulsa telle une flèche vers le bâtiment. Légère impulsion de mains sur une des fenêtres. Amorti souple et détente sur celle d’au dessus, hop, hop, hop, et salto avant vrillée suivi d’une impeccable réception sur le toit. Elle se hâta alors d’arrimer solidement une corde d’escalade et de la lancer à Nao, qui s’éleva à une vitesse tout aussi impressionnante.

Une fois réunies, elles se glissèrent dans les conduits d’aération (un grand classique. C’est à se demander pourquoi personne ne met jamais de capteurs là-dedans, vraiment), et entamèrent leur descente vers le rez-de-chaussée.

- On est en route Mai, on devrait arriver sur place dans moins de trois minutes.

Et moins de trois minutes plus tard, elles étaient devant une porte blindée à scanner digito-facio-rétinien. Mikoto neutralisa les gardes à l’aide d’une sarbacane, puis elles sautèrent hors du conduit et Nao s’attela à pirater le système d’ouverture, grâce à son mini palm laser à impulsion blooteeth 2.0.

- Ha ha ! Du gâteau !
- Du gâteau ? répéta Mikoto, perplexe. On va manger ? Je croyais qu’on devait voler quelque chose ?
- … C’est une expression…
- Ah d’accord, fit semblant de comprendre le ventre à pattes.

Un bip les avertit que le système de sécurité avait été piraté avec succès. Nao fit tourner la lourde porte d’adamanthium renforcé de titanium noir (forgé expressément dans la forge mystérieuse du laboratoire de Rochenoire, comme indiqué par le label NRC Corporation), et elles entrèrent dans la salle forte.
Alors que Mikoto allait lestement traverser la pièce pour atteindre le prototype, objet de leur convoitise, Nao l’arrêta d’un geste.

- Attends. Ils ont peut-être piégé le sol.

Elle sortit alors de son soutien-gorge une pièce de cent yens (avec un peu de chance, ça existe XD) qu’elle jeta sur le sol. Cette dernière fondit instantanément. (*tatantaaaaaan*)

- Ah, comment on va faire Nao ????

Pour toute réponse, Nao sortit de son sac une arbalète et une flèche, qu’elle tira adroitement légèrement à droite (XD) de leur cible, et tendit ainsi un câble entre elles et le fond de la pièce.

- Allez zou Mikoto, fais moi rêver.

Mikoto se hissa alors sur le frêle pont et courut avec légèreté jusqu’à la machine qu’elle était censée voler, une sorte de boîtier, pas plus gros qu’une console de jeu.

Alors qu’elle rejoignait Nao, leur oreillette crépita.

- Les filles, on est pas les seules sur le coup. Vous ne pourrez pas sortir directement au rez-de-chaussée, je vous attends au point B.

Mikoto et Nao se ruèrent vers la sortie de la chambre forte, et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, à nouveau sur le toit (car ayant neutralisé les gardes, si vous avez suivi, elles peuvent prendre l’ascenseur, cette fois). Jetant un œil, elles aperçurent des berlines noires et une vingtaine d’hommes en train d’enfoncer la porte principale. Mikoto amorça sa descente, comme elle était montée, bondissant de fenêtre en fenêtre et de branche en branche, Nao l’imitant en empruntant la voie plus prudente de la descente en rappel. Mais arrivées en bas, de Mai il n’y avait pas. (*aaaaaaaaaaanh*)

- Mai, mais kesstufous bon sang ???
- Tenez-vous prêtes à monter, j’arrive… Mais je ne suis pas seule.

Le hurlement du moteur précéda de peu les phares. Mai arrivait, à tombeau, et capote, ouverts, suivie par une nuée de berlines. Elle ralentit à peine en passant près de ses amies, qui sautèrent dans la voiture.

- Dans un hélico, sur terre ou dans l’eau, au mépris de tous les dangers, telle est notre devise, hein, commenta Nao, hilare. C’est qui ces types Mai, une idée ?
- Aucune non, et franchement, je me serais bien passée de leur intervention, marmonna la rousse en réponse, négociant avec force frein à main et contrebraquages une série de virages serrés dans les rues de Beverly Hills, semant à chacun d’entre eux une ou plusieurs berlines.
- Tu te débrouilles comme un chef, choppe l’autoroute, on pourra les semer complètement.

Alors qu’elle parlait, Nao remarqua soudain une forme suspecte en face d’elle. Genre hélicoptère de combat.

- What the f*** ???

Mai évita de justesse la première roquette, le souffle les déportant sur le trottoir. Elle s’engouffra alors dans un escalier et cahota une rue plus bas, écrasant l’accélérateur pour rejoindre une ruelle plus étroite et échapper ainsi à leur poursuivant aérien. Elles ne virent que trop tard la deuxième roquette, et n’eurent que le temps de sauter de la voiture, avant que cette dernière n’explose.

Elles n’eurent même pas le temps de reprendre leurs esprits. Les hommes en noirs les avaient encerclées. (*tatantaaaaaaaaaaaaaaaaaan*)

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