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Alex' se met à écrire...
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Alexiel
Otome Corail


Inscrit le: 23 Mai 2006
Messages: 81
Localisation: Dans les bras de... et bah non vous saurez pas qui, NA !

MessagePosté le: Lun Juil 17, 2006 8:03 pm    Sujet du message: Alex' se met à écrire... Répondre en citant

Bon je me suis lancée dans un grand projet : écrire une histoire que j'avais en tête depuis un petit bout de temps. Voilà c'est chose faite. Enfin c'est en cours.
Je vous préviens ça n'a strictement rien à voir avec des mangas et comme c'est tiré de mon imagination c'est assez tordu. Bon stop au blabla et place au premier chapitre.


Chapitre Un : Froid et chaud à la fois


Il faisait sombre et froid. La neige tombait depuis au moins deux bonnes heures et pourtant je restais là, immobile à l’attendre. J’étais seule mais sans vraiment l’être. En me concentrant un peu, la cacophonie qui m’entourait arrivait à m’atteindre. Que de braillements sans le moindre intérêt. Tous ces gens surexcités qui ne cessaient de crier, de parler allaient bientôt se calmer. On entendait les portes de la salle s’ouvrir dans un grincement caractéristique. Les gens se turent tous, ou presque, les cris firent place aux murmures. Le souffle coupé, les sens en alerte, les gens tout autour de moi avaient leur regard rivé vers cette porte. C’était l’heure, le grand moment. La foule commença à se mouvoir avec sa lenteur caractéristique. Elle n’avait plus qu’un seul objectif en tête : entrer le plus vite possible pour être tout devant.

Je ne dérogeai pas à la règle, je n’avais pas attendu depuis toutes ces heures dans le froid pour être mise à l’écart à la fin. Oh que non, l’objectif était en vue, la route était en train de se tracer dans mon esprit : passer par là, se baisser ici et puis doubler les autres par là. Maintenant je commençais aussi à me mouvoir mais à mon rythme. Je me fondais dans la foule avec une dextérité qui en aurait fait pâlir plus d’un, enfin si ils avaient remarqué ma présence. En quelques instants je réussis à rejoindre les premiers et là on commença à me remarquer mais c’était trop tard. On me demanda mon billet et je m’engouffrai dans cette vaste pièce qu’était la salle de l’Olympiski. La plus grande salle de concert du monde pour une grande artiste quoi de plus logique. Mon objectif le premier rang, je ne devais pas louper ça. J’avais quand même fait le déplacement jusqu’à la capitale.

Se faufiler jusqu’au premier rang fut encore une fois un jeu d’enfant pour moi. Il faudrait que je pense à remercier la nature de m’avoir donné ce corps… Après quelques minutes supplémentaires d’attente, les lumières s’éteignirent dans la salle. Le rideau se lèva et dévoila petit à petit le décor. Les musiciens étaient déjà en place, on les apercevait dans l’ombre. Au centre on aperçevait une grande forme massive. Autour de moi les gens commencaient à se poser des questions : “Mais qu’est-ce que c’est ?”, “Pourquoi on voit rien ?”. Mes yeux s’habituèrent rapidement à l’obscurité et je pus enfin distinguer quelques éléments du décor. La grande forme massive était en fait une grande statue, assise en tailleur, les mains posées sur ses genoux, les paumes vers le haut. Impressionnant. Le premier mot qui me vint. Puis, original. Oui, définitivement original. Ca commençait bien. Le sourire aux lèvres, j’attendais le début du spectacle.

Les projecteurs s’allumèrent et dévoilèrent un peu plus le décor. Les musiciens étaient prêts. Les choristes étaient elles aussi en place. Il ne manquait que… La musique commença. Les premiers accords des guitares retentirent. Le batteur martela sa batterie avec une certaine frénésie. La basse vibra en rythme. Les choristes démarrèrent leur longue série de sons africains. J’oubliai presque que quelques instants auparavant j’étais dans le froid glacial de cette maudite ville. Cette musique me réchauffait le cœur. Et là, Elle fit son apparition. Tel un ange sorti de nulle part, Elle s’exposait aux regards affamés des fans à mes côtés. Les cris commencèrent à retentir de nouveau. Tous criaient son prénom. Je commençais à perdre patience. Mais Elle commença à chanter et mon attention se tourna vers Elle. J’oubliai ce qu’il y avait autour de moi, où j’étais et presque qui j’étais… J’étais comme envoutée par cette voix. Je me laissais prendre au jeu et commençais à chantonner. Les chansons se succédaient, les rythmes effrénés laissaient place parfois à des morceaux plus calmes.

Malheureusement, comme toutes les bonnes choses, le concert finit par toucher à sa fin. Je ne voulais pas que les choses se terminent comme ça. Je devais rencontrer cette personne qui avait réussi à m’atteindre. Pendant ces deux heures, je me suis sentie vivante et presque heureuse… Ca faisait tellement longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Mes pas me guidèrent vers la sortie de façon automatique. Je suivais la foule une fois de plus, et je me retrouvai dehors sans même m’en rendre compte. Perdue dans mes pensées, je me laissais encore guidée par mon instinct. Je devais aller la voir. Oui mais comment ?

A SUIVRE...

Si vous êtes sages je posterai peut-être la suite demain.

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belishia
Trias


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Messages: 727
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MessagePosté le: Lun Juil 17, 2006 8:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

comme je te l'ai dit sur msn c'est vraiment super,l'intrigue est bien menée et ton style d'écriture roxx Cool Very Happy

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Hattori
Maistar Otome


Inscrit le: 12 Fév 2006
Messages: 1243

MessagePosté le: Lun Juil 17, 2006 8:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca m'a l'air bien, je le lirais demain la j'ai trop chaud Laughing

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Hattori
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Mikoto First Fan
Otome Corail


Inscrit le: 23 Mai 2006
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MessagePosté le: Lun Juil 17, 2006 8:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je confirme c est vrtaiment tres bien
je suis fan moi !!!

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Alexiel
Otome Corail


Inscrit le: 23 Mai 2006
Messages: 81
Localisation: Dans les bras de... et bah non vous saurez pas qui, NA !

MessagePosté le: Mar Juil 18, 2006 10:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je sais pas si vous avez été gentils mais je poste la suite.

Chapitre Deux : Sur un parking…

Comment ? Comment ? Se fier à son instinct. Voilà ce que mon père m’avait toujours dit. Il ne m’avait jamais trompé. Non, jamais. Mon instinct, ce sixième sens en quelque sorte, était mon seul et unique compagnon depuis quelques années déjà. Le seul en qui j’eus confiance, si on ne compte pas ma famille. Perdue dans mes pensées, c’est une voix masculine et assez autoritaire qui me tira de ma rêverie. Je levai les yeux lentement vers l’origine de ce brouhaha qui m’abîmait les tympans. Un homme, un garde du corps plutôt se dressait devant moi.

“nilzya perexodit', zapretnaya zona lioudiam! ”, quel accent ! On le croirait sorti de sa cambrousse. Je posai mon regard sur lui. Un homme d’une trentaine d’années même si il en paraissait plus. Il avait dû travailler longtemps en plein air, sa peau était ravagée par les effets néfastes du soleil. Il était assez costaud, une armoire à glace en fait. Mais il ne m’impressionnait nullement. Je n’ai jamais aimé les tas de muscles et encore moins ceux sans cervelle. Les cheveux en bataille, il aurait au moins pu faire un effort. Un fainéant doublé d’un crétin. Musclor ouvra à nouveau la bouche : “nilzya perexodit', zapretnaya zona lioudiam! ”. C’est bon j’ai compris, pas besoin de répéter. Je fermai lentement les yeux pour lui faire comprendre que j’avais compris et je m’éloignai.

Derrière la salle de concert se trouvait le parking des artistes. C’était là que je devais me rendre mais les bouledogues m’en interdisaient l’accès. Plus maline qu’eux. Oui je l’étais et il fallait que je le prouve une fois de plus. L’ennui commençait à me gagner. Mais bon, ce qu’il y avait au bout serait pour le moins intéressant. Le jeu en valait la chandelle. Je me motivai. Un chemin. Vite. Un passage quelque part. Le mur ? Oui tiens, le mur. Attendre là haut, dans l’ombre, loin des quelques lampadaires qui bordaient les rues. Je passai à l’action. Je grimpai loin des regards inquisiteurs des gardes du corps. Je me postai tout près de ce qui était très certainement sa voiture. Un genou sur le mur. Les mains posées sur le rebord. Les yeux rivés vers l’entrée des artistes. Prête à bondir hors de ma cachette à son arrivée. Le temps passait. Les minutes défilaient. Je ne bougeais pas d’un poil.

La porte s’ouvrit. Des gens, sûrement des techniciens, sortaient. Suivis par des musiciens. Au milieu de ces gens une tête attira mon attention. Elle cherchait à se faire discrète et commençait à rejoindre sa voiture, s’éloignant du groupe qui l’avait dissimulée. Le stratagème avait dû marcher auprès des fans qui attendaient toujours désespérément. Pathétiques, voilà ce qui me venait à l’esprit quand je pensais à eux. Mais il ne fallait pas que je perde mon objectif de vue. Elle se rapprochait de moi, non de sa voiture mais c’était presque pareil. L’aborder, voilà ce qu’il fallait que je fasse. Je descendis de mon perchoir en me laissant tomber. J’atterris dans un bruit sourd. Au loin les gardes s’agitaient et criaient “$ù$ùm*ùm” M’avaient-ils repérée ? Elle prit peur en entendant ça. Elle se rapprocha plus de sa voiture fuyant presque la source de tout ce vacarme. Agir vite. Efficacement, oui c’est ça... Je l’attrapai par derrière. Une de mes mains se posa sur sa bouche et l’autre au niveau de sa taille. Je l’amenai vers moi. Puis je la plaquai sur le côté de sa voiture. Mon regard était rivé sur les gardes. Ils couraient après un fan qui avait échappé à leur vigilance et qui se dirigeait vers l’entrée des artistes. Ouf ! Voilà comment gagner du temps.

Mon attention se porta à nouveau sur la femme entre mes bras. Son regard était rivé sur moi et elle semblait avoir peur de moi. C’est vrai que mon entrée était pour le moins étonnante. Je relâchais doucement prise lorsqu’une odeur connue vint me titiller les narines. Quelle odeur exquise ! Je fermais les yeux pour mieux en apprécier la richesse. Je connaissais cette odeur. Suave, chaude, douce et tellement tentante. Mais ça n’était pas le moment. Je me forçais à quitter ma rêverie, à reprendre le dessus sur mon instinct. Je comprenais désormais pourquoi ne pas respecter les règles pouvait être dangereux. Mais le jeu en valait la chandelle, enfin c’était du moins ce que je pensais. Je relâchai prise et libérai sa bouche. Comme paralysée, elle ne dit rien. Elle me scruta. Avais-je l’air bizarre ? Sa façon de me dévisager me le fit penser. Parler, oui parler, mais pour dire quoi ?

Elle me prit de court : “Qui es-tu ? Qu’est-ce que…
- Chhhuuttt. Parle pas si fort” ma voix était bizarre, trop aigue à mon goût, ça faisait si longtemps que je n’avais pas parlé que j’en avais oublié de la moduler. Je jetai vite fait un œil du côté des gardes, ils escortaient le fan désespéré vers la sortie. Ils ne m’avaient pas du tout remarqué. Parfait !
“Mais qui es-tu ? Qu’est-ce que tu me veux ?” Insista-t-elle en baissant le ton. Je réglai ma voix comme à l’accoutumée : “Une admiratrice” Voilà ce que j’étais au fond. “Je m’excuse pour mes méthodes peu conventionnelles mais j’ai préféré ça aux longues palabres avec vos amis russes.” Ca la rassura quelque peu, elle semblait plus détendue mais elle me regardait encore bizarrement. Son regard se fixa sur le mien. Je me perdais dans ses prunelles. Fixes mais tellement expressives. J’aurai presque pu lire en elle. Mon père disait souvent que les yeux étaient des portes qui s’ouvraient sur l’âme de leur propriétaire. J’aurai aimé y pénétrer mais je me le refusais. Au bout de quelques secondes, elle détourna le regard. Faible ? J’en doutais. Elle avait montré bien plus de force sur scène. Epuisée plutôt, oui c’est ça épuisée. Elle devait l’être. Je l’importunais sûrement mais ça ne m’avait pas traversé l’esprit à ce moment. La rassurer. C’est ce que je devais faire.

“Je ne voulais pas vous effrayer. Je m’en excuse.
- Je sais…. Je sais qui vous êtes… ces yeux… je…” Sa voix la trahissait. Avait-elle vraiment peur de moi ? Mais pourtant je ne lui ai rien fait, je… NON ! Un détail attira mon attention. Mais quel détail ! Comment avais-je fait pour ne pas remarquer ça plus tôt ? Dans sa voiture, un livre était posé sur le tableau de bord, j’en connaissais le contenu pour l’avoir moi-même lu. Sur ce livre, une carte, style carte de visite. Cette typographie, je la connaissais aussi. Et les caractères écrits… Je… Pourquoi ? Je… Avait-elle cru leurs mensonges ? Croyait-elle que… ? Faisait-elle partie de… NON ! Pas ça !

“Je… euh… je ne voul…” La tête basse, l’air presque penaud, elle se rapprocha de moi.
“Tais-toi !” Ma voix était bien plus agressive que je ne l’aurais souhaité. Elle remarqua l’endroit où mon regard s’était posé. Son visage changea complètement d’expression. Démasquée ! Je savais désormais à quoi m’en tenir. Je la repoussai violemment contre sa voiture. Sans même la regarder je me détournai. Je fondis dans les ombres. J’escaladai le mur avec facilité et m’éloignai de cet endroit. Je n’avais pas regardé une seule fois derrière moi depuis le début de ma fuite. Je ne sus sa réaction. Une part de moi voulait rester alors qu’une autre voulait fuir. Quant à la dernière… Elle, elle voulait quelque chose de bien précis. Quelque chose que je ne devais pas lui donner, non pas encore. Reprends tes esprits, Jess’. Reprends-les maintenant. Tu dois…

Quitter la ville, retourner chez moi. Oui chez moi. Seule, encore. Oui seule, encore et toujours. Seule dans cette grande maison richement décorée. A quoi sert l’argent quand on ne peut le partager avec ceux qui nous sont chers ? Seule certes, mais c’était mieux ainsi, non ? Père avait raison. Les règles doivent être respectées. Je ne tenais pas à perdre le si peu qu’il me restait. Non, il ne fallait surtout pas que je perde ça. Mais Elle m’intriguait… La revoir ? J’en avais envie malgré les risques. Peut-être que… Qui sait ? J’en avais vraiment envie, mais le jeu… n’en valait peut-être pas la chandelle.

A SUIVRE...

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Hattori
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MessagePosté le: Mar Juil 18, 2006 11:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rolaalalalalaaaaa j'adore *_______*

moi qui déteste lire des livres, et bah ca je le lis avec intérêt xD

c'est vraiment super, tu as un don Shocked
et ta facon d'écrire est vraiment bien, on croirait une écrivain professionnel Laughing

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Alexiel
Otome Corail


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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*toute émue*
Merci à tous ça me fait super plaisir. Je suis ravie que ça plaise.
Sinon le chapitre 3 est fini, j'ai peut-être qqs retouches à faire alorsje le posterai plus tard. Et j'ai commencé le chapitre 4 mais avec cette chaleur c'est dur de se motiver pour écrire (surtout après une journée de boulot).

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 8:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*impatient de lire le chapitre 3 Razz *

tu m'étonne j'ai fais un dessin aujourd'hui et j'en suis un peu déçu car dessiner sous facile 30° dans la salle vas y -_-

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

jai deja eu le privilege de lire le 3 il est tout aussi bien
met le vite ma petite jumelle

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 9:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

T_T c pas gentil ce que tu dit la

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 10:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

HEIN ???

pkoi pas gentil ? je lui fait un compliment

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 10:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

si tu dit que tu l'a déjà lu T_T

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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 10:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ah ouais mais moi je suis un privilégié

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Hattori
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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2006 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

T_T

tu peux pas lui dire de le mettre ? xD

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Alexiel
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MessagePosté le: Jeu Juil 20, 2006 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez j'arrête le suspens et je mets le chapitre 3. Le 4 n'a toujours pas bougé depuis hier, mais bon j'ai un semblant de motivation aujourd'hui alors peut-être que ça va avancer sinon y a le week end où je suis très productive, hein Miko ?

bon bref, je cause, je cause mais toujours pas de chapitre trois en vue. Je suis vraiment pas gentille avec vous !!! *très sadique*

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Chapitre Trois : Errance

Il faisait froid. Très froid. Pourtant le feu dans la cheminée réchauffait la pièce. Pourquoi cette chaleur ne m’atteignait-elle pas ? J’étais dans cette pièce sans vraiment y être. Mon esprit était, lui, bien loin. C’est peut-être pour ça que la chaleur du feu ne m’atteignait pas. Depuis mon escapade à Moscou, je n’arrivai plus à trouver le repos. Sans cesse perdue dans mes pensées. Ca faisait déjà une semaine que je m’étais recluse dans cette maison.

Quitter la Russie et fuir mes problèmes ? Je n’arrivais à m’y résigner. Ca faisait seulement deux mois que je m’étais installée là. Je n’avais pas encore le mal du pays. Et puis partir pour aller où ? Encore et toujours la même question. J’avais déjà fait presque tout le tour du globe. J’étais si jeune et pourtant j’avais déjà vécu dans toutes les plus grandes villes du monde, enfin toutes celles qui m’attiraient. La prochaine sur ma liste ? Je ne le savais pas. J’allais là où mes pas me menaient. Sans vraiment y réfléchir. Seul mon départ en Russie l’avait été. Tout avait été prévu. Jean-François s’était occupé de faire bâtir cette maison et de la faire décorer. Quelle personne charitable ! J’abusais de cette gentillesse, je le savais bien. Et tout l’argent que je pouvais lui donner ne pourrait jamais remplacer le temps que je lui volais, à lui et à sa famille…

Il faisait sombre. J’étais encore une fois sur ce parking. Je la tenais entre mes bras. Les gardes étaient loin. Je les voyais courir après ce fan. La personne entre mes bras se… détendait ? Mon regard se porta à nouveau sur elle. Intriguée. Je l’étais. Je plongeais mon regard dans le sien. Je me perdais une fois de plus dans ces yeux de jais. J’y voyais mon propre reflet…


Encore un flash. Je les collectionnais depuis cette nuit. Parfois même je rêvais que les choses s’étaient passées différemment. Je ressassais ça sans cesse et ce malgré ma volonté. Il fallait que je change d’air. Je ne pouvais pas rester enfermée une heure de plus. Penser à autre chose, voir d’autres personnes. Se promener dans les rues de Moscou. Prendre place dans un de ses bars rustiques mais conviviaux. Oui ça me détendrait et ça me permettrait d’oublier tout ça pendant quelques heures.

Il était 22 heures. La nuit était tombée depuis longtemps. Mais ça ne m’empêcherait pas de sortir. Je quittai le salon et me dirigeai vers ma chambre. J’ouvris ma penderie et y pris quelques vêtements. Comme à chaque fois que je devais faire une escapade nocturne, je revêtis un pantalon noir, une chemise blanche dont les premiers boutons étaient ouverts et laissaient à la vue de tous mon pendentif. Une croix en argent. J’adorais ce symbole. Pourtant je n’avais jamais cru en Dieu. Je le trouvais juste joli alors je le portais. J’enfilai mes bottes, de longues bottes noires, ferrées au niveau de la semelle. Ca m’avait bien servi à l’époque où je vivais à New York… Pour finir je pris mon long manteau noir en cuir et je me dirigeai vers l’entrée. Je pris les clés de ma voiture qui étaient posées sur un petit meuble dans le hall d’entrée. Avant de sortir, j’enfilai mon manteau. Je quittai cette maison. Une maison ? Ca ? C’était plutôt un manoir oui. Je pensais que mon père et quelques autres membres de ma famille passeraient me voir. Mais personne, non personne n’était passé depuis mon emménagement. Ils étaient sûrement tous très occupés…

D’un pas sûr et déterminé, je me rapprochai de ma voiture. Une Porsche Carrera. J’avais toujours adoré ce modèle. Une petite merveille qui me permettait d’atteindre des records de vitesse. Je grimpai à l’intérieur et mis le moteur en route. Direction la capitale. D’ici une vingtaine de minutes j’y serais rendue. J’aurais bien profité du paysage sur le chemin mais une fois mon domaine quitté, le spectacle n’était pas mirobolant et même plutôt affligeant. La Russie était un pays pauvre, ça tout le monde le savait. Une fois sur place le désolent spectacle qui s’offrait à moi était bien pire que ce que j’avais imaginé…

Je roulai donc en direction de Moscou. Ses yeux. Je m’y perdais. Et cette… odeur. Elle m’enivrait. Elle m’attirait vers elle. Quelque chose naissait en moi. Du… désir ? Je reculai légèrement afin de pouvoir mieux apprécier les traits de son visage. Ses cheveux longs, très longs et bruns, noirs comme le jais. Des traits, assez fins et délicats. Une peau bien blanche qui luisait sous la lumière de la Lune. Des yeux, aussi sombres que sa chevelure mais son regard n’était en rien un regard noir. Non bien au contraire. Il était empli de joie quoique nuancé par la peur que je suscitais en elle. Peur ?

Je reprenais conscience. J’étais encore dans ma voiture. Pendant combien de temps avais-je eu l’esprit ailleurs ? Même en étant dehors, ces flashes m’assaillaient à nouveau. Rejoindre le plus vite possible Moscou. Oublier tout ça. Se noyer dans la foule. Arpenter les rues froides et sombres de Moscou. Il fallait vraiment que tout ça me sorte de la tête.

Je finis enfin par arriver sur la place Rouge. Je garai ma voiture. Je pris ma paire de lunettes de soleil qui était dans la boite à gants et l’enfilai. Enfin prête à affronter les rues sombres et froides de Moscou, je quittai ma voiture. Je me laissai guidée par le flot de gens. J’atterris dans un bar assez populaire de la ville. Je commençais à bien le connaître. J’y avais passé plusieurs soirées. Toujours aussi agréable. Ce soir il y avait même un concert. Je commandai une Tequila Sunrise et je m’installai à une table au fond du bar. Mon regard se posa sur la scène, un groupe de rock amateur se déchaînait. La musique bougeait pas mal mais n’avait rien de particulier. Mon regard dériva vers les gens présents dans la salle. Tous identiques à mes yeux. Aucun ne se démarquait vraiment. La salle était presque pleine, il ne restait qu’une ou deux tables de libre. Un groupe de jeunes hommes situés à une table voisine regardaient sans cesse dans ma direction. L’un d’entre eux finit par se décider à m’aborder. Il se rapprocha et au moment où il allait ouvrir la bouche, je me levai et me dirigeai vers le comptoir. Je réglai ma note et sortis sans regarder le jeune homme qui avait daigné s’approcher de moi. Je l’aurais presque plaint si j’avais encore pu faire preuve de compassion.

Je me retrouvai à nouveau dans la rue. Il était minuit passé. Le sommeil ne me gagnait toujours pas. Il était encore trop tôt pour se coucher, non ? Je me baladai donc dans les rues de Moscou une fois de plus. La neige se mit à tomber. J’aimais bien la neige. Marcher dans la neige était apaisant. Mon corps commençait à se refroidir, un peu de chaleur serait la bienvenue. Je m’arrêtai devant l’hôtel le plus huppé de la ville. Une tête familière attira mon attention. Père ? Comme si j’avais pensé tout haut, il se retourna…


A SUIVRE...

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